Les marchands de vêtements, d'objets de décoration et autres articles de ménage réoccupent de nouveau, et ce, depuis quelques jours, les trottoirs des grandes artères du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. La plupart d'entre eux se sont installés à la rue Lamali longeant le CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou. Cette situation crée une véritable anarchie et cause quotidiennement des désagréments aussi bien aux piétons qu'aux automobilistes qui empruntent cette voie pour accéder au CHU oiu en sortir. Les cris de ces vendeurs, mêlés au vacarme ambiant, perturbent énormément la quiétude des malades hospitalisés dans les pavillons situés à proximité du « marché ». Les emballages en plastique et en carton abandonnés sur les lieux offrent un visage hideux à une ville qui a commencé à peine à refaire sa toilette. Les efforts des agents du service de la voirie de l'APC de Tizi Ouzou n'ont pas payé car l'endroit en question est constamment sale, constate-t-on. Même les services de la police ne sont pas arrivés à déloger ces dizaines de jeunes qui reviennent sur les lieux tous les jours. La marchandise étalée est cédée à des prix très bas. C'est ce qui explique, d'ailleurs, le rush des acheteurs, en majorité des femmes, autour de ces trabendistes qui viennent, il faut le souligner, des villages de la wilaya et de certaines régions limitrophes, en l'occurrence Bordj Menaïl, Boumerdès et Alger. Selon des sources, « des jeunes du quartier passent tous les matins pour percevoir les droits d'installation de ces commerçants qui payent jusqu'à 100 DA la journée ». L'intervention des services concernés, comme cela était le cas l'été dernier, est plus que souhaitée par les habitants de la région qui réclament, depuis longtemps, une ville propre et organisée.