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Rym el Djamil
Une sensation de décontraction
Publié dans El Watan le 16 - 07 - 2005

L'hôtel Rym El Djamil, avec ses 4 étoiles, peut s'enorgueillir d'avoir été l'un des rares établissements hôteliers à avoir, durant la période du parti unique, damé le pion aux autres de statut public.
Depuis sa création au début des années 1980, il a été de tout temps un concurrent des plus sérieux de l'hôtel propriété publique Le Seybouse avec ses 14 étages. Au fil des années, cet hôtel-restaurant familial où toute forme de dépassement dans le comportement est interdit et où le respect d'autrui et du moindre désir de la clientèle est une priorité de tout instant, fait figure d'astre dans un ciel bleu ou étoilé de la corniche de Annaba. Il est aujourd'hui le leader de l'hôtellerie et de la restauration, même si d'autres veulent se donner l'apparence et le titre. En le boudant alors qu'il était inscrit au programme lors de sa toute récente visite, le ministre du Tourisme a desservi son département et l'ensemble du secteur. Cet hôtel de grande lignée de l'hôtellerie nationale est situé à peine à 10 minutes de circulation automobile du centre-ville de Annaba, du cour de la Révolution où se rencontrent chaque soir, les noctambules et les rêveurs. Par voie terrestre, il est visible de loin dès que l'on aborde le premier virage de la corniche à proximité du Rocher du Lion. Par mer, le jaune ocre de ses murs à cinq niveaux et à quatre façades, dont 3 donnent sur la mer, attire comme un aimant à plusieurs centaines de miles de la côte. Son architecture moderne et son design intérieur de style kabyle lui donnent cet air de gardien de plusieurs plages à ses pieds comme Refes Zahouane, le Belvedère ou Bouna Beach. Rym El Djamil c'est aussi le gardien de la Méditerranée. On a l'impression qu'il a été mis là pour s'assurer que ceux qui le fréquentent s'inspirent de cette brise qui ne quitte jamais le flanc de montagne où il est adossé. On vient de partout à l'hôtel Rym El Djamil où, face à la Méditerranée, l'on peut méditer ou enrichir son journal intime des bons et moins bons moments de la vie. Dans cet établissement, résultat d'une entreprise familiale prospère et florissante, la réservation n'est pas un vain mot. « Elle est indispensable pour pérenniser l'excellente de notre prestation de services, pour offrir le meilleur de nous-mêmes à notre clientèle d'où qu'elle vienne. Avant de chercher une quelconque notoriété, ou notre inscription sur les agendas des tours opérateurs du monde, nous cherchons beaucoup plus la satisfaction du moindre désir de nos clients », atteste Sofiane Benouhiba, un des fils de Aziz le propriétaire des lieux. Au fond de la corniche et des plages Refes Zahouane et Aïn Achir où il est implanté, Rym El Djamil ressemble bien à ce chamois qui, sous un jet d'eau, accueille le visiteur dès l'entrée. C'est un bel hôtel, majestueux avec ses 77 chambres et suites tranquilles, son joli décor marin, son restaurant à la vaisselle raffinée et de sa cuisine. Dans la pénombre d'un éclairage calculé pour ne pas indisposer, et un ameublement rustique qui rappelle les années d'or de l'ébène, des tables ont été judicieusement placées. Elles l'ont été de manière à maintenir et respecter l'intimité des consommateurs. On y sert de biens bonnes choses. Des classiques, aux plats aux saveurs parfumées et délicates qu'on ne voit pas partout et qui ne laissent pas insensibles, comme le service exécuté par des jeunes serveurs formés dans l'une des plus prestigieuses écoles algérienne d'hôtellerie. Tout y est, sauf l'alcool qui est interdit de séjour dans ce lieu sublime de calme et de propreté. Accolé à l'orteil de l'Edough, léché par la grande bleue, ce sont plus de 2000 m2 réservés au bien-être de la clientèle. Architecturalement parlant, cet hôtel est une réussite. Salles et salons immenses, terrasses, piscine, tout un ensemble qui permet de passer la nuit et de dîner sans se ruiner. De la clarté des stores, de cette verdure avoisinante, de cette senteur iodée de la mer, planent ici et là le charme et l'élégance sans insolence, tant de qualités plutôt rares dans cette zone de la corniche annabie. Et si le service est genre familial plus qu'un grand hôtel 4 étoiles, la simplicité et le sourire de son personnel donnent à l'ambiance un plus. Même s'il n'y pas d'éclats gastronomiques, l'on a en contrepartie, la solennité de l'endroit et le silence bruyant plus lourd encore du ressac produit par les vagues de la mer combien inspiratrice du poète, des amoureux, du cadre fatigué et de la famille en vacances.

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