La réalisation d'un vaste jardin botanique à vocation oasienne a été instaurée par le président de la République lors de sa visite à Laghouat. Celui-ci est situé en bordure de la route nationale embellissant et mettant en valeur l'entrée de la ville, considérée jadis comme la porte du Sahara. Il s'agit alors d'un projet grandiose s'étendant sur une superficie de 24 ha, ce jardin botanique est en fait une institution à vocation scientifique destiné d'une part à faire découvrir au public le monde des plantes, et particulièrement celles qui poussent dans les régions du Sud ainsi que leur diversité, et d'autre part à maintenir la conservation des espèces végétales, en l'occurrence toute la multitude d'espèces de palmiers poussant dans le Sud. Celui-ci comprend 3 parties, une première botanique, scientifique, s'occupant de la recherche et de la conservation des espèces végétales ainsi que de l'expertise et de l'étude de la gestion des milieux naturels, qui s'étalent sur 18 ha, une seconde partie publique de 4 ha, qui comprendra, entre autres, un écomusée, un théâtre de verdure, un miniparc d'attractions et la mise en place de petites boutiques de fleuristes et tout ce qui est en rapport avec la nature, et finalement une troisième partie de 2 ha qui concernera l'infrastructure, le bâtiment et la voirie. Sur le terrain, de nombreux citoyens ont été fascinés par ce projet et attendent impatiemment l'avancement des travaux, qui pour l'instant se sont limités seulement aux infrastructures en béton, il faut dire que ce projet d'une telle envergure, pour que sa réalisation soit fiable elle devra être effectuée après une étude très sérieuse par un bureau d'études spécialisé possédant une grande expertise dans ce domaine, et cela explique en partie ce léger retard. Une autre raison aurait été attribuée à l'installation du réseau souterrain d'assainissement des eaux pluviales, et selon le conservateur des forêts Hadid Slimane, grand connaisseur du palmier, un vaste programme de plantation a été établi par la conservation, tenant compte du respect des saisons de plantation. Toutefois, une première étape a été réalisée durant le premier trimestre 2005 concernant 856 plants répartis entre quelque 11 espèces, et parmi elles des palmiers washingtoniens, des bougainvilliers, des faux poivriers, etc. Et récemment, début juillet, la deuxième étape concernera 200 palmiers, dont plusieurs espèces, parmi elles, deglet Enour, le ghers, la degla beïda, tensine et tentboucht... L'intérêt d'une telle réalisation est très significatif, rapprocher finalement l'homme de la nature, un but pédagogique pour les étudiants botanistes qui doivent recueillir des informations à la lecture d'un paysage végétal et la recherche sur le terrain dans le domaine botanique .