La vague de chaleur, qui touche la région nord du pays depuis vendredi dernier, a enregistré un pic hier à Alger. A midi, la capitale a enregistré une température de 40° Celsius pour un taux d'humidité dépassant les 50%, alors que la ville de Annaba a vécu sous les 38° à la même heure. Ces températures caniculaires qui concernent le centre et l'est du pays, sous un ciel voilé, baisseront à partir de mardi prochain, selon Boualem Khelif, chef prévisionniste à l'Office national de météorologie (ONM). La chaleur n'épargnera pas les régions côtières, où il est prévu une température comprise entre 30° et 34°. L'ONM explique cette montée du thermomètre par un apport d'air chaud en provenance de la région saharienne porté par un vent sud-ouest. Les températures dans le sud du pays atteignent les 48° et vont au-delà des 50°. « Il s'agit d'une situation déjà vécue à Alger », selon le chargé de la communication à l'ONM, qui rappelle que la capitale a connu un pic de 44° en juillet 1999. La canicule de la saison 2005 est appelée à progresser vers l'Europe où les services de météo des pays de la côte sud ont déclenché des alertes et des « plans canicule ». Le début du rafraîchissement sur les côtes algériennes est prévu à partir de demain, pour un retour à la normale saisonnière de 30° à compter de ce mardi, la brise marine aidant. Les régions intérieures du pays subiront, à l'inverse, une prolongation de ces conditions météorologiques extrêmes. La stagnation de l'air chaud dans ces régions maintiendra le mercure au-dessus de la barre des 42° Celsius, entre Tlemcen et Tébessa.