Les handicapés de la circonscription administrative de Birtouta peuvent enfin respirer et s'occuper de la rentrée scolaire de leurs enfants. Ils viennent en effet de percevoir une partie de leur pension représentant les arriérés du 1er semestre de l'année en cours. Leur longue attente a connu, en partie, son épilogue au début de cette semaine. L'APC a dressé des convocations pour cette frange de la société pour récupérer leur argent. Il reste toutefois, précisent des handicapés, que les arriérés des deux derniers mois de l'année passée n'ont pas été honorés. Les concernés se demandent à juste titre où est passé l'argent de ces deux moi, et à qui profite cette situation. Il est à relever que les handicapés de Birtouta, selon leurs dires, réclamaient leur dû non versé depuis octobre de l'année passée et situent le blocage au niveau de la direction de l'Action sociale (DAS). Ils sont convaincus que la décision de la version des six mois d'arriérés a été prise pour éviter un éventuel scandale après que la presse se soit intéressée de très près à cette question. Un responsable de L'APC de Birtouta a indiqué à notre journal, sous le couvert de l'anonymat, qu'au niveau de leur service social, l'on se borne à constituer les dossiers des handicapés avant de les transmettre vers la DAS pour examen. Ce même responsable a précisé que la DAS d'Alger a été destinataire de plusieurs courriers au sujet du retard constaté dans le versement des pensions des handicapés qui n'ont cessé d'harceler l'APC, de l'avis de cet élu. Hier encore, le chargé du social au sein de l'APC de Birtouta était « en réunion de travail », selon le préposé au standard, alors que selon la version de sa secrétaire, il est toujours « en congé ». Par ailleurs, le responsable du service social au niveau de la daïra de Birtouta, était, lui aussi « en congé d'été ». Pourtant, sa secrétaire avait précisé, lors d'une récente conversation téléphonique, que le concerné reprendra ses fonctions à partir du dimanche 21 août... Les responsables de la DAS, d'après les dires de la secrétaire du directeur, se refusent à tout commentaire concernant cette question, tout en nous conseillant de nous rapprocher des services du ministère de la Solidarité nationale pour accord. « Il vous faut une décision du ministère pour pouvoir ensuite fixer un rendez-vous avec le directeur », précise-t-elle.