A la veille de la rentrée des classes, le problème du transport à Boufatis est toujours vécu comme un vrai calvaire. Les nombreuses localités qui se trouvent aux alentours du chef lieu communal, à l'instar de Slatna, Moulay Ismail et El Gotni, distantes de 4 à 5 kilomètres, ne sont desservies par aucune ligne de transport public. Et pourtant les propriétaires de véhicules de transport collectif sont nombreux à avoir formulé des demandes à la direction du transport de la Wilaya d'Oran pour exercer sur ces lignes. Selon nos interlocuteurs, ces demandes sont restées lettres mortes. Aussi, la localité de Boufatis, qui dépend administrativement de la Daira de Oued Tlelat, ne dispose d'aucune ligne de transport public desservant le chef lieu de Daira. Les citoyens, nombreux à se rendre au chef lieu de Daira, sont obligés de se rabattre sur les transporteurs « clandestins ». Toutefois, autour de ces localités végètent d'immenses agglomérations plus peuplées. Malgré cela, elles sont ignorées et jamais prises en considération par les différents gestionnaires, en charge de la chose publique ainsi que par les différents médias. L'exemple de Douar Boudjemaa, de Hassi Bounif, d'El Gotni avec Boufatis, Chteibo avec Sidi Chahmi et d'El Garetta avec Sidi Maarouf n'est que l'illustration, la plus parfaite, de ce contresens. Heureusement que le mouvement associatif, principalement confiné dans les comités de quartier, si ce n'est pas dans la rue, sert d'interface pour porter haut le minimum des revendications citoyennes.