De nombreux citoyens ne cessent de soulever le problème lié au calvaire qu'ils vivent au quotidien et relatif à l'indisponibilité des moyens de transport desservant les lignes interurbaines, notamment celles reliant le chef-lieu de la wilaya de Mostaganem à oued el Kheir via Sidi Khettab. Nombreux sont ceux confirment cet état de fait, en déclarant : « Nous sommes obligés d'attendre pendant des heures interminables l'éventuelle arrivée d'un bus. En cette période de grandes averses, tous les voyageurs sont contraints de faire face aux conditions climatiques. L'absence d'abribus et de gares routières dignes de ce nom ne fait qu'empirer ». Ce qui a davantage exacerbé la situation, c'est le diktat de certains chauffeurs de bus qui décident de desservir d'autres lignes. Certains en sont arrivés même à établir des contrats avec les patrons des unités de production implantées dans les zones industrielles pour assurer le transport de leur personnel. « Pour eux, ce travail reste beaucoup plus bénéfique que d'effectuer des trajets vers des agglomérations qui croulent sous la boue », nous signale un usager. Outrés par le comportement irresponsable de ces chauffeurs, les citoyens lancent un cri de détresse en direction des autorités locales en estimant qu'elles se doivent d'intervenir pour régulariser ce secteur qui connaît, à chaque rentrée sociale, une anarchie indescriptible. Le recours au taxi clandestin représente un danger, surtout en cette période où les journées sont devenues de plus en plus courtes. « En plus des prix exorbitants pour un trajet ne dépassant pas parfois quelques kilomètres, nous faisons face quotidiennement à certains « clandestins », à l'allure louche, qui empruntent souvent des ruelles plus au moins discrètes pour échapper aux contrôles de la gendarmerie », déclare un groupe d'usagers.