Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a dénoncé, dans un communiqué, la contradiction entre les déclarations du ministre de l'Education national et son secrétaire général, l'un prônant l'ouverture du dialogue avec les syndicats, l'autre claquant la porte à la face de ces derniers. Réuni en début de semaine, le secrétariat national du syndicat a exprimé ses préoccupations à la faveur de la rentrée scolaire. Boudjnah Abdelkrim, secrétaire général, a regretté les propos du ministre de l'Education, chargeant les enseignants à propos des mauvais résultats. « C'est plutôt la gestion du ministère qui est en cause », a répliqué le syndicaliste. Il a rappelé l'inefficacité des programmes de formation à l'adresse des enseignants. « Nous demandons la réouverture des instituts de formation, parce que la formation par correspondance qu'encourage le ministère, n'est pas satisfaisante », a-t-il expliqué. Le syndicat a dénoncé également les « comportements » des directeurs de wilaya de l'éducation de Aïn Témouchent, Blida et Oran. Le secrétaire général a demandé que « la campagne mains propres du chef du gouvernement s'étende au secteur de l'éducation » tout en appelant « les travailleurs du secteur et les autres franges de la société à soutenir la charte pour la paix ».