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Oum El Bouaghi
Prolifération inquiétante des commerces informels
Publié dans El Watan le 11 - 09 - 2005

Pour avoir une idée du phénomène du marché informel et des dommages qu'il cause au fisc, il faut se référer aux rapports établis, chaque fin de mois, par la direction des prix et du contrôle de la qualité.
Rien que pour le mois de juillet, les brigades de la DCP ont saisi une marchandise évaluée à 12 324 975 DA et procédé à la fermeture de 39commerces pour défaut de registre du commerce. Qu'en est-il de la valeur des marchandises qui échappent au contrôle et de la DCP et de la douane ? Il n' y a qu'à faire le tour des marchés de la région pour se faire une idée sur les énormes quantités de marchandise importée frauduleusement. Si parfois le client s'en réjouit, parce que les prix sont avantageusement réduits, il n'en est pas de même pour les commerçants activant légalement. Ces derniers se considèrent doublement pénalisés, d'abord parce que leurs activités s'en trouvent réduites, faut de clientèle et ensuite, parce qu'ils sont les seuls à payer les impôts.Dernièrement, c'est l'Union générale des commerçants et artisans (UGCA) qui a tiré la sonnette d'alarme sur ce phénomène qui fait que leur commerce en pâtit, tandis que le commerce parallèle fleurit et prolifère de façon illégale. Cette situation a contraint certains commerçants, pourtant légaux, à opter pour les mêmes méthodes appliquées par ceux du commerce informel, à savoir « jouer à cache-cache » avec le fisc, attendu que la concurrence qui se pratique alentour est déloyale et pour le moins interlope. Cela dit, l'UGCA a, semble-t-il, dans un rapport adressé au secrétariat national, interpellé les autorités sur la gangrène que constitue l'état du marché local. L'informel, malgré les nombreux risques auxquels sont confrontés ceux qui le pratiquent, semble avoir de beaux jours devant lui.Malgré les coups de boutoir que ne cessent de donner les services concernés, dont la DCP, la gendarmerie et la douane, il continue à proliférer, touchant et accaparant tous les secteurs d'activité. Petites importations, gros risques Les jeunes en mal de travail versent carrément dans le trabendo, optant qui pour le prêt-à-porter, qui pour la quincaillerie, qui pour la chaussure ou les denrées alimentaires...Paradoxalement, ce sont les petits trabendistes, c'est-à-dire ceux qui importent frauduleusement de minimes quantités de marchandises, qui courent le plus de risques. Ils utilisent comme moyen de locomotion des 505, parce qu'elles sont supposées être plus rapides et pouvant contenir de grosses quantités de marchandises. Généralement, le fraudeur loue le service de plusieurs jeunes, appelés dans le jargon populaire les jokers. Destination : la Libye où, dit-on, les chaussures « Adidas » et autres marques coûtent moins cher. On charge comme on peut le véhicule. C'est maintenant que commencent les risques. On ne sait jamais sur qui tomber ! Si les trafiquants sont repérés, la marchandise est saisie. Par contre, si on passe les frontières, sans coup férir, on réalise de bonnes affaires.D'autres jeunes ont jeté leur dévolu sur les pâtes alimentaire, on s'en approvisionne de Tébessa. Toutes les pâtes sont importées de Tunisie. Mais, il suffit de quitter Tébessa avec le chargement pour que commencent les tracas. On doit éviter surtout les barrages ! Les « opérateurs » du trabendo ont leur idée là-dessus ! Ils connaissent les pistes et les chemins vicinaux. Ils font tout pour ne pas tomber dans le panneau : barrage de gendarmerie et/ou de la douane. Enfin, signalons qu'un autre créneau est investi par les trabendistes, celui de la friperie. C'est aussi un secteur qui rapporte. Cela dit et en l'absence d'une politique commerciale qui protège les vrais commerçants, la contrebande continuera à porter un sérieux coup à l'économie nationale.

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