La rentrée scolaire s'est déroulée dans de bonnes conditions. Cependant, ici et là, subsistent certains problèmes que la tutelle s'emploie à résoudre au fur et à mesure qu'elle réceptionne les infrastructures, souvent réalisées en un temps record, ou en voie de réalisation, comme c'est le cas pour le nouveau lycée de Karman, base 7, à la cité Sonatiba et pour le CEM de Frenda qui ont enregistré un peu de retard. L'accent est mis, devions nous savoir, sur les efforts consentis par l'Etat dans le cadre du plan de relance économique qui va permettre, pour la première fois, indiquera le secrétaire général de la direction de l'éducation de Tiaret, « d'entamer la saison scolaire dans de très bonnes conditions (disponibilités de places pédagogiques, amélioration du niveau académique de l'encadrement et celle des conditions de travail et d'hébergement), à l'aune des réformes du système scolaire qui touchent quelques classes des trois paliers ». M. Bougheddou DJelloul, chiffres à l'appui, parle de 203 093 élèves (tous paliers confondus) : 121 677 pour le cycle primaire (+ 1 429), 56 266 pour le moyen (+ 2773) et enfin 25 150 pour le secondaire avec 112 élèves de moins que l'année précédente. Notre source parle de 19 nouveaux groupes scolaires de 118 classes, d'un nouveau lycée de 1300 places, à Medrissa, de deux CEM, l'un à Tiaret et l'autre à Frenda, de l'ouverture de 13 demi pensionnats et de 3 cantines scolaires devant servir quelque 63.000 repas. Des atouts qui semblent clairement indiquer « un léger mieux qui fera chuter, pour la première fois, la double vacation de 12 à 6 %», puisque seuls 29 des 448 établissements continuent à fonctionner avec ce système. L'encadrement est assuré par quelques 8 293 enseignants pour les différents paliers. Ils devront subir, comme annoncé, une formation académique pour leur remise à niveau. Cette opération touchera 1 438 d'entre eux. Il faudrait, peut être, dire un mot sur ces établissements, toujours fermés (48 sur 55) à cause du terrorisme et du déracinement des populations installées, désormais, en ville. A ce propos, M. Boughedou nous dira que cela dépend de la volonté des concernés. Sept établissements ont pu, ainsi, être rouverts dans les localités déshéritées, à Meghila, Oued Lili, Mechraa-Sfa et à Sidi Bakhti. Situation qui avait amené certains cupides à transformer certaines écoles en étables, comme à Azouania et Touahria. Côté social, se sont toujours 85 000 enfants qui vont bénéficier de la prime des 2000dinars.