Si le nombre d'infrastructures scolaires est jugé satisfaisant, celui des enseignants, des personnels administratifs et des ouvriers professionnels reste très en deçà des besoins exprimés. Pour les seuls corps des chefs d'établissements et des inspecteurs, il est fait état d'un manque de 30 cadres parmi lesquels 10 directeurs de lycée et 05 de CEM. Le même problème touche, également, les enseignants dont le nombre de postes à pouvoir n'a, toutefois, pas été précisé. Selon les services de l'éducation, ce déficit est du à l'absence de postes budgétaires, malgré les multiples demandes introduites dans ce sens, par la direction concernée auprès du ministère de tutelle. Pour tenter d'y remédier, quelque peu, celle-ci va devoir puiser des effectifs existants pour assurer le fonctionnement des nouvelles structures, inaugurées hier ou en voie de l'être. Il s'agit de 14 groupes scolaires, de 2 lycées, d'un CEM et de 17 cantines scolaires, implantés, pour la plupart, dans des zones rurales. En matière de manuels scolaires, les mêmes services indiquent que le livre est largement disponible, cette année, hormis celui de physique, de la première année scientifique. A signaler que ces moyens pédagogiques ne sont plus loués, mais vendus a des prix très élevés dans les établissements scolaires. Pour la troisième année du moyen, par exemple, les livres ne coûtent pas moins de 2000 DA ! Ajoutez-y la facture pour les fournitures scolaires et vous comprendrez la colère des parents d'élèves, au sujet des dépenses que génère cette rentrée scolaire. La nouveauté, cette année, au chapitre infrastructurel, réside dans la réception des premiers établissements, en dur, réalisés au lieu et place de ceux en préfabriqué, construits suite au séisme d'octobre 1980. On dénombre 26 classes, 03 CEM et 02 lycées, notamment, à Bir Saf Saf, Beni Rached et Tadjena.