Le RCD a dénoncé, dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, les interpellations arbitraires des militants qui ont publiquement affiché leur opposition à la charte pour la paix et la réconciliation nationale. « Le référendum du 29 septembre, qui scelle une compromission entre l'Etat et le terrorisme, ne doit souffrir aucune opposition », est-il noté dans le communiqué du RCD. « A Constantine et Alger, des militants du MDS ont été interpellés et déférés, en flagrant délit, devant les tribunaux pour avoir distribué des tracts appelant au boycott », est-il expliqué. Le RCD a précisé, par ailleurs, que « le chef d'inculpation retenu contre Teguia et ses camarades, à savoir atteinte à l'intérêt national, est un abus à la mesure de la forfaiture de la charte pour la paix et la réconciliation nationale ». Les mitants du RCD, « en tant que démocrates d'abord et partisans du boycott ensuite », condamnent « avec la plus grande vigueur, cet arbitraire manifeste dans son objectif immédiat et ses buts implicites ». Tout en exigeant « le recouvrement de la pleine et entière liberté pour Teguia et ses camarades », le RCD a invité « les citoyennes et citoyens à ne pas céder à la terreur d'un régime anarchique en continuant à disqualifier un texte menaçant la stabilité de l'Etat et cohésion de la société ».