Le référendum du 29 septembre, qui scelle une compromission entre l'Etat et le terrorisme, ne doit souffrir d'aucune opposition. À Constantine et à Alger, des militants du MDS ont été interpellés et déférés, en flagrant délit, devant les tribunaux pour avoir distribué des tracts appelant au boycott. Le chef d'inculpation retenu contre Téguia et ses camarades — atteinte à l'intérêt national — est un abus à la mesure de la forfaiture de la charte “pour la paix et la réconciliation nationale”. En tant que démocrates d'abord et partisans du boycott ensuite, nous condamnons cet arbitraire manifeste avec la plus grande vigueur dans son objectif immédiat et ses buts implicites. Le RCD exige le recouvrement de la pleine et entière liberté pour Téguia et ses camarades et invite les citoyennes et les citoyens à ne pas céder à la terreur d'un régime anachronique en continuant à disqualifier un texte menaçant la stabilité de l'Etat et la cohésion de la société.