« La Kabylie ne doit pas rester l'otage des jeux politiciens » Le secrétaire général du FLN trouve que la Kabylie paye les longues années de crise par un retard indu sur le plan du développement. L'ancienne capitale du Maghreb central mérite mieux, selon lui. « Il faut savoir faire la part des choses lorsqu'il s'agit de revendications. Entre celles qui peuvent œuvrer à construire le pays et les autres qui ne sont pas réalistes et qui ont le potentiel d'attenter à la paix sociale et civile », a estimé Belkhadem dans une claire allusion au combat mené par les archs et leur plateforme de revendications. Dans la foulée, le secrétaire générale du FLN trouve que la région est souvent otage de jeux politiciens et dénonce ce qu'il appelle la politique des deux pédales, dont les auteurs appuieraient tantôt sur l'accélérateur tantôt sur le frein. « El fahem yefhem ! », a conclu Belkhadem dans une touche que d'aucuns ont interprété comme une fléchette répliquant à la position de Hocine Aït Ahmed vis-à-vis du référendum sur la charte pour la paix. Le président du FFS avait, pour rappel, exprimé le rejet du projet de Bouteflika « globalement et dans le détail » en accolant à la position un semblable « El fahem yefhem ».