Qu'est-ce qui ne tourne pas bien pour l'USM Aïn Beïda, l'équipe phare des Haractas ? Déjà, lors de la saison écoulée, elle a raté d'un cheveu l'accession en Superdivision au profit du MSP Batna. Est-ce que, au vu de ce qui se passe actuellement, elle va encore broyer du noir ? Comment se peut-il qu'une équipe ait à sa tête deux comités, l'un installé par la DJS et qui comprend notamment les anciens dirigeants, avec comme président Amar Merouani, et l'autre installé par le P/APC et qui comprend 15 membres, dont des supporters, d'anciens joueurs, d'anciens présidents et même des éléments qui figurent sur la liste du premier comité cité ci-haut. Lors du déplacement à Aïn M'lila, le club s'était déplacé en compagnie des deux comités. Le résultat face à l'US Tébessa témoigne de la désorganisation qui caractérise l'équipe. Trois à zéro, tel a été le résultat ramené de Aïn M'lila. Le moral des joueurs est au plus bas, d'autant que leur situation financière n'a pas été réglée. Pour ces derniers, tout ce qui importe présentement, c'est la régularisation de leur situation. Peu importe qui dirige le club. Il semble même qu'ils brandissent la menace de ne pas jouer contre Hamra Annaba à Aïn Beïda, le week-end prochain. Pour l'entraîneur Mohamed Hadi Harnane, les problèmes de l'équipe doivent être aplanis si on veut obtenir de bons résultats. En ce sens que l'équipe renferme un pléiade de grands talents, à l'instar de Kharkhache, Boursas et Berrabah qui ont joué dans de grands clubs, entre autres le MOC, l'USM Blida, l'OS Chlef, l'US Chaouia, le CSC... Pour les supporters et les fans de l'USMAB, il faut dépassionner le débat pour mener à bon port le club. Ils sont avec celui qui aidera l'équipe moralement et financièrement. L'USMAB qui dispose d'un stade avec une pelouse naturelle, d'un hôtel et d'un autocar, est en mesure de jouer un rôle de premier plan comme par le passé.