Beaucoup de réalisateurs ont marqué d'une empreinte indélébile le cinéma hollywoodien. Parmi eux Robert Wise. Né à Winchester (Indiana) en 1914, Robert Wise a débuté comme monteur auprès d'un des géants du cinéma mondial, en l'occurrence Orson Welles. Il devient ensuite réalisateur avec cette qualité de toucher à tous les genres, entre autres le film social, à thèse, musical, de science-fiction, de guerre et d'épouvante. En 1949, il réalise Nous avons gagné ce soir, un film sur le monde de la boxe, avec Robert Ryan qu'il engage aussi dans Le Coup de l'escalier en 1959. En 1951, il sort Le Jour où la terre s'arrêta, avec Michael Rennie. Un classique de science-fiction qui traite de la guerre froide avec cette hantise d'un conflit nucléaire. En 1956, il réalise un autre film sur la boxe, Marqué par la haine, avec Paul Newman. Je veux vivre sort en 1958, avec Susan Hayward qui obtint l'Oscar de la meilleure actrice. Tiré d'un fait réel, le film relate l'exécution d'une prostituée condamnée sans preuves. La même année, il marque sa présence avec L'Odyssée du sous-marin Nerka. Suit en 1961 West Side Story, récompensé de deux oscars. Le film a connu un succès mondial. La même année, il réalise La Mélodie du bonheur. Il y traite de problèmes sociaux et de la délinquance. La Maison du diable (1963) est caractérisé par le jeu d'ombres et le suspense. Star Trek (1979) n'a pas été bien accueilli, car jugé « trop métaphysique ». Robert Wise est mort le 15 septembre dernier à l'âge de 91 ans. Il incarne un réalisateur polyvalent. Sa carrière riche est récompensée par deux oscars en 1961 et 1965. (1) Voir Philippe Paraire. Le Cinéma d'Hollywood, Paris, éditions Bordas, 1989.