« Il faut accepter de changer », a estimé Mme Alloul Malika, consultante auprès de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), en marge du séminaire régional sur « la communication efficace », organisé du 1e au 3 octobre à l'école de police Tayebi Larbi de Sidi Bel Abbès. Cette rencontre qui a regroupé un nombre assez important de cadres (officiers et commissaires) du corps de la police nationale de la région ouest du pays, a été mise à profit pour « réactualiser les connaissances acquises dans le domaine de communication et permettre des approches nouvelles en la matière », a indiqué le directeur de l'école. En ce sens, Mme Alloul a mis en exergue, lors d'une rencontre avec la presse, l'importance capitale que revêt la stratégie mise en œuvre par la DGSN à travers « les multiples actions visant à rapprocher l'institution sécuritaire du citoyen. » Elle fera remarquer d'ailleurs que la politique de communication de la DGSN tend en priorité à « faciliter les relations avec les citoyens de sorte que le sentiment de confiance, élément cardinal de cette relation, s'installe durablement pour une prise en charge plus efficiente de la chose sécuritaire. » C'est pour cela, a-t-elle ajouté, que les efforts de formation sont de plus en plus orientés vers le personnel des sûretés urbaines « en contact permanent avec le citoyen. » Selon elle, il incombe à cette catégorie de policiers d'entretenir et de refléter l'image d'une institution « perpétuellement à l'écoute de la société » et ce en soignant « l'aspect comportemental et verbal du policier. » Il est même question d'en « améliorer l'aspect visuel », affirme Mme Alloul. ‘'La communication en temps de crise'', ‘'la dynamique de groupe'' et ‘'la gestion des aspects émotionnels'' font partie des thèmes intégrés dans le programme de formation de ce séminaire. C'est donc de véritables « spin doctors » (spécialistes dans les retournements de situations et la gestion de la communication en temps de crise) que veut former la DGSN à travers des rencontres de ce genre.