Soigner l'image de la policeSoucieuse de se dédouaner d'une image de marque « rébarbative », jusqu'à être qualifiée par-ci, par-là de machine répressive, c'est selon, la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), mue, entre autres, par l'ambition somme toute gratifiante de modernisation de la police algérienne, vient de jeter par le biais de sa cellule de communication centrale, de franches passerelles en direction de la société en s'ouvrant davantage à celle-ci ; dans le but évident de la rassurer et de lui prouver que l'institution policière est et demeurera avant tout un appareil au service permanent des citoyens et un instrument de préservation de l'ordre, de veille et de sauvegarde de la sécurité de la population. C'est dans cette perspective précisément que s'inscrit le séminaire régional des chefs de sûreté urbaine de l'Est organisé du 7 au 9 novembre à l'école de police de Mila et auquel ont pris part 18 wilayas. « La communication efficace », qui est le thème central choisi par les organisateurs, a donc été débattu de long en large, trois jours durant, par les 147 participants issus des différentes sûretés urbaines et écoles de police, comme celles de Constantine, de Sétif et de Bouchegouf. La principale intervenante, en l'occurrence, Mme Malika Alloul , de la cellule de communication de la DGSN, décortiquera tous les aspects inhérents à la bonne communication : les questions liées aux étapes du processus de communication, les signes de reconnaissance, l'amélioration des aptitudes, la politique d'image et l'art de donner confiance, ont été exhaustivement abordées et discutées par les présents. « Cette pertinente ouverture à la presse et cette chaleureuse main tendue à la population, en dépit de quelques préjugés défavorables dilués à l'endroit du corps de la police, sous-tendent la nouvelle politique de communication adoptée par la DGSN qui cherche à se départir des fioritures encombrantes, façonner le policier modèle et rester une force tranquille à l'écoute des préoccupations citadines », tiennent à préciser les initiateurs du colloque. « La quête assidue d'une communication performante dans une institution sereine », tel est l'impact recherché par le séminaire. Les actions balisant cette dynamique lumineuse se sont d'ores et déjà déclinées très distinctement à l'occasion du premier séminaire tenu à l'école de police de Sidi Bel Abbès, et après à Mila (les 7, 8, et 9 novembre), une rencontre du même type est prévue à Hydra, entre le 20 et le 23 novembre.