Le président de l'APC de Guelma, d'obédience El Islah, a fait l'objet d'un avis de poursuite judiciaire, apprend-on de source sûre. Hier, les membres de l'APC ont tenu une assemblée extraordinaire ayant à l'ordre du jour un seul point : « La situation du président de l'APC », et ce, en application de l'article 32 du code communal, stipulant dans son deuxième aliéna que « la suspension est prononcée par arrêté du wali, après avis de l'Assemblée populaire communale... » Il en ressort, selon certains membres, que la majorité a opté pour son maintien au poste. Terrible. La genèse de cette affaire remonte à 2003, et ce sont treize élus, dix du FLN et trois du RND, qui en sont à l'origine, après les correspondances adressées à la tutelle et formulant beaucoup de griefs contre le P/APC. Après cela, une enquête administrative fera établir des dépassements graves. Le rapport aura été mis de côté par l'ancien wali, n'ayant pas été transmis à la justice. On se demande pourquoi d'ailleurs. Selon notre source, le président de l'APC est accusé a priori d'une délibération frauduleuse, concernant son auto-installation en tant que président du comité des fêtes, et d'une foule d'autorisations délivrées pour des constructions illicites. Voilà, l'avis de l'assemblée communale étant connu, la balle maintenant est dans le camp du wali.