Le P/APC de Guelma, d'obédience El Islah, est poursuivi en justice pour falsification d'une délibération concernant son auto-installation en tant que président du comité des fêtes et d'une foule d'autorisations délivrées pour des constructions illicites. Les membres de l'APC devaient tenir, le 25 octobre dernier, une assemblée extraordinaire en application de l'article 32 du code communal stipulant, dans son deuxième aliéna, que « la suspension est prononcée par arrêté du wali, après avis de l'Assemblée populaire communale... ». Cependant, quel n'a pas été l'étonnement de treize élus - dix du FLN et trois du RND - de trouver la salle de délibération vide à 9h05. Selon une correspondance adressée au président, ils demandent si ce dernier et les neuf autres élus El Islah ont ouvert la séance à 8h55 et l'ont levée à 9h04, prétextant qu'il n'y aurait pas eu de quorum. Aussi, ont-ils adressé ce même jour une correspondance au wali dans laquelle ils décident qu'il est plus logique et plus naturel que le P/APC se décharge de son poste en vue de se préparer au procès. C'est la deuxième délibération concernant la suspension ou non du P/APC, le procès-verbal de la première délibération a été dernièrement rejeté par les autorités de la wilaya parce que, contrairement à ce que stipule la loi, le P/APC y a pris part et l'a même présidée. Mais la question reste posée : pourquoi ou dans quel but le P/APC et les neuf autres membres élus d'El Islah ont-ils agi ainsi ?