Le Fonds monétaire international (FMI) a accueilli avec satisfaction la réforme financière et bancaire engagée par l'Algérie. « La stratégie de réforme, préparée par le ministère délégué chargé de la Réforme financière, est globale et cohérente », ont noté les experts du FMI dans leur rapport concernant le secteur des finances en Algérie en 2005. Selon un communiqué du ministère des Finances parvenu hier à notre rédaction, les conclusions de la mission du FMI « font état d'une approbation positive du programme stratégique arrêté par le ministère délégué chargé de la Réforme financière ». Réalisée au mois de septembre dernier dans le cadre de la coopération technique entre l'Algérie, le FMI et la Banque mondiale (BM), l'étude en question a estimé que les réformes financières ont réalisé une avancée. « Les réformes dans le secteur bancaire et financier enregistrent en 2005 une avancée dans leur mise en œuvre à la faveur d'une conjoncture économique favorable et d'un consensus des acteurs concernés par la réforme », a indiqué le rapport. Le FMI approuve également les réformes engagées dans des services financiers non bancaires (assurances et marché financier). L'institution monétaire international salue aussi la démarche de privatisation des banques publiques. Selon le communiqué du ministère des Finances, la privatisation, en tant que choix stratégique dans la réforme du secteur bancaire national, conforte l'irréversibilité des réformes, le dispositif mis en place par le ministère délégué chargé de la Réforme financière et la stratégie articulée entre autre autour de la sélection d'une banque d'affaires devant accompagner le ministère délégué chargé de la Réforme financière dans la réalisation de l'opération d'ouverture du CPA, a suscité l'intérêt de trois banques d'affaires qui ont déjà présenté des soumissions. Le FMI, ajoute le communiqué, donne un satisfecit aux autorités sur ce programme d'amélioration de la gouvernance des banques publiques non inscrites pour la privatisation. « L'ampleur et la consistance du programme de restructuration témoigne de la détermination des autorités à imposer des changements substantiels dans la performance des banques publiques », a noté le document. Le document émanant du ministère des Finances ne fait état d'aucune critique envers le système financier algérien, alors que le FMI a toujours été sévère avec l'Algérie.