Tout se jouera dans un mouchoir de poche pour les candidats qui ont accepté de se lancer dans la course électorale du 24 novembre prochain. En effet, ils sont 10 partis et 6 listes indépendantes à se disputer la gestion publique des 6 communes concernées par les élections partielles. On sait dans quelles conditions se sont déroulées les élections municipales le 10 octobre 2002 dans ces communes de l'est en effervescence permanente. Celles où le vote a été le plus perturbé à cause de l'appel au boycott lancé par les archs, dans la wilaya de Bouira, ce sont El Esnam, Mchedellah, Ahnif, Saharidj, Aghbalou et Taourirt. Depuis, leurs élus qualifiés d'indus n'ont cessé de faire l'objet de demande de départ par les archs. Il reste qu'un coup de théâtre est toujours possible et si les archs rejetaient le dialogue demain, ce serait le sort de ces mêmes élections partielles qui serait scellé. Quoi qu'il en soit, l'administration, qui évalue le corps électoral de ces 6 communes à 51 000 électeurs, a mis tous les moyens en place pour la réussite de cette opération. Elle a prévu 110 bureaux de vote à travers 25 centres et mobilisé 815 encadreurs. Les partis censés entrer en lice pour ces élections partielles, outre les 6 listes indépendantes, sont le FFS et le RCD, qui peuvent se targuer d'un réel ancrage dans la région, le FLN, le RND, le RNC, l'UDL, le PT, Islah, etc.