Rien ne va plus au lycée Oudak Arab dans la localité de Chemini. Plus d'un mois après la rentrée, la scolarité y piétine encore et rien n'indique que la situation va s'améliorer dans les prochains jours. L'établissement accuse en effet un déficit sérieux en matière d'encadrements administratif et, surtout, pédagogique. En tout, 16 postes d'enseignants ne sont pas encore pourvus. Une situation qui n'est pas sans susciter un profond malaise chez les scolarisés et leurs parents. Ces derniers ne cessent d'ailleurs pas de se rapprocher de l'administration du lycée pour s'enquérir des suites, alors que certains d'entre eux tentent carrément de transférer leurs enfants dans des établissements de Sidi Aïch. « Les lycéens affrontent dans quelques semaines les premières épreuves (devoirs), alors que des matières ne sont pas encore enseignées ; ceci ne peut qu'influer sur le moral des élèves », note un enseignant. Approché sur la question, M. Mebraki, censeur du lycée, informe que le poste de proviseur est toujours vacant, tandis que les agents administratifs, en nombre seulement de 4, n'arrivent pas à répondre aux besoins et exigence de surveillance. Notre interlocuteur ne manquera pas de soulever le cas de la bibliothèque qui este inopérante à cause de la indisponibilité du personnel. Enfin, M. Mebraki reconnaît que le lycée souffre d'une instabilité chronique, due à sa situation géographique, puisque les enseignants sont nombreux à n'en faire qu'un établissement de transit avant d'aller travailler ailleurs.