Arbitrage : Ouchène, Chaoui, Chenaoua. Averts : Daoud (JSK). Hamened, Taleb (WAT) JSK : Gaouaoui, Djouder (Harkat), Zazou, Driouèche, Daoud, Hebri, Boudjakdji, Bendahmane, Hamlaoui (Wassiou), Hemani, Berguiga (Oussalah). Entr. : Taelman WAT : Hamened, Kheris, Ziane (Bakaré), Yadel, Sid El Hadj, Hadjou, Olawalé, Benmioussa (Loudjedi), Dif (Chaïb). Entr. : Medjadj Finalement, le huis clos a fait l'affaire de ces milliers de fans qui n'ont pas effectué le déplacement au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou en cette journée du Ramadhan, plus empreinte à une sieste ou à des courses qu'à un match de football, surtout comme celui auquel la presse et quelques privilégiés ont été conviés. Un match qui a surtout mis au grand jour et à nu les carences du coach belge de la JSK, Taelman. Un entraîneur de plus en plus contesté et sur la sellette. Sinon comment interpréter cette obstination à jouer chez soi face à des adversaires voués à la défensive avec une composante ultra-défensive avec pas moins de cinq défenseurs, sans compter deux milieux récupérateurs, alors qu'il est indiqué d'adopter une manière plus offensive. Comme face au CSC et à l'USMA, même si là des buts ont été marqués, la formation des Canaris s'est montrée mal dans sa peau en évoluant dans un jeu qui n'est guère le sien. Des ballons balancés à l'emporte-pièces, de la précipitation et de l'imprécision ont été pour ainsi dire les faits marquants de ces 90 minutes kabyles. Mieux, ils auraient même pu terminer avec un scénario catastrophe si Hadjou avait réussi son face-à-face avec Gaouaoui dans l'exécution du penalty accordé par l'arbitre suite à une main de Habri et longuement contesté par les locaux (42'). Certes, au sein de la formation de Taelman manquaient Raho, Yacef et surtout... le public. Mais il y a lieu de dire que même présents, ces derniers n'auraient rien changé. Trois à quatre actions ont quelque peu secoué de leur somnolence les présents. La première est à mettre à l'actif des visiteurs qui, dès la 4', lorsque Taleb s'en est allé seul avant d'être contré in-extremis par Habri de manière peu licite, la seconde en est cette balle de Hemani qui a frôlé la transversale de Hamened (42'), juste à la suite du ratage du penalty, la troisième est cette belle parade de Hamened sur un tir en pivot de Driouèche et enfin cet immanquable de Harkat qui, seul devant des bois vides, avait raté sa reprise alors que l'on jouait le temps additionnel. Autrement dit, le nul est amplement mérité pour les Tlemcéniens qui ne demandaient pas autant avec une équipe composée à 50 % de jeunes joueurs. Quant à la JSK, beaucoup reste à faire et surtout à corriger et il n'est pas exclu de voir Taelman plier bagage, lui qui a manqué de professionnalisme en direction de la presse en refusant toute déclaration à l'issue du match.