Dans son édition du 17 octobre 2005, le quotidien El Watan a réservé une page à l'article de M. SAB pour traiter de la situation du CHUO qu'il a intitulé : « Les privés se frottent les mains » ? En notre qualité de Directeur Général, tout en nous réservant les possibilités de poursuites réglementaires et juridiques, en raison des accusations graves portées contre notre personne, nous tenons à exercer notre droit de réponse concernant cet article. L'auteur articule son écrit sur quelques conflits naturels, dans la gestion d'une institution et qui auraient dû garder un caractère de confidentialité, pour faire du problème vécu au niveau des urgences médicales, le thème principal de son article. Tous les faits rapportés ont été déformés à dessein, et seront détaillés en temps voulu, et devant les institutions compétentes. Pour ce qui est du problème des urgences médicales qui constitue l'objet principal de son « écrit », S. A. B devrait savoir que la mission de ce service n'est pas comme il l'écrit : de prendre en charge « des malades généralement blessés, choqués ou traumatisés ». Cette mission relève des compétences des urgences chirurgicales. C'est dans le cadre de l'organisation réglementaire de ces missions que nous avons été confrontés à une « incompréhension » du chef de service des urgences médicales, en l'occurrence non pas le Pr. Djebli comme il l'écrit, mais Mme le Pr. Mokhtaria-Djebli. Pour ce qui est des collègues et chefs de service que S. A. B s'est permis de citer, je tiens à signaler qu'il n'existe aucun conflit personnel ; mais des situations de gestion que je me refuse de médiatiser. En conclusion et pour éclairer l'opinion publique de la situation qu'a vécu et que vit encore le CHUO, qui n'est un secret pour personne et dont le journaliste lui-même dénonce l'instabilité et les carences, ce qui a d'ailleurs amené les plus hautes autorités à nommer à la tête de CHUO prétendu moribond un professeur qu connaît et qui a malheureusement vécu dans sa chair et dans son esprit la situation dénoncée par tous et toutes. Ce professeur n'est nul autre que la personne que tente de déstabiliser monsieur le journaliste SAB et qui s'est engagé solennellement contre vents et marrées, et parfois contre le comportement de certains de ses confrères pour tenter et espérer sauver cet hôpital. Un programme de redressement a été arrêté, l'exécution a commencé et continuera, n'en déplaise aux détracteurs et à ceux qui ont tiré et veulent continuer à tirer profit. Il ne s'agit pas de se frotter les mains mais plutôt de se retrousser les manches et venir goûter avec nous l'amer effort quotidien que nécessite le redressement.