L'intérim qui perdure La municipalité d'El Eulma (Sétif), l'une des plus importantes communes du pays, fonctionne depuis plus de huit ans sans secrétaire général. L'intérim, qui est assuré depuis cinq ans par un fonctionnaire, perdure. Désigné pour le poste, l'énarque, exerçant actuellement au niveau de la daïra de Sétif, n'a pas rejoint le poste, et ce, faute d'une nomination qui tarde à venir. Comme un malheur n'arrive jamais seul, cette riche et prospère commune ne dispose ni d'un directeur technique ni d'un responsable du parc communal faisant actuellement face à de nombreuses pannes. 500 000 émigrés vers la Grande-Bretagne en 2004 Près de 500 000 personnes ont émigré vers la Grande-Bretagne en 2004, dont plus de 50 000 venues des 10 nouveaux pays de l'Union européenne (UE), enregistrant ainsi une progression record de 21% par rapport à l'année précédente, selon des statistiques officielles publiées jeudi dernier. Grâce à cet apport, le nombre d'immigrants en provenance de l'Union européenne a progressé de 83% en un an, passant de 64 000 à 117 300. Concernant les Britanniques, le nombre de ceux revenus dans leur pays a diminué de 17 800 en 2004, s'établissant à 88 000. Parallèlement, 207 600 Britanniques sont partis l'an dernier, un record. Soit au total un solde migratoire négatif de 119 600 pour les seuls Britanniques en 2004. Dégradation dans les prisons françaises Le rapport de l'Observatoire international des prisons (OIP), rendu public jeudi dernier, dresse un dur constat des conditions de détention dans les prisons françaises. « Le premier responsable de cette détestable politique pénitentiaire n'est autre que le gouvernement et sa politique pénale actuelle », souligne l'OIP, relevant que cette « dégradation ne doit rien à une fatalité qui résulterait de la dangerosité des personnes qui y sont détenues ». Début octobre, la population carcérale en France était de 57 163 détenus pour une capacité d'accueil de 51 144 places, soit une densité de près de 112%. L'OIP considère que les conditions de détention se sont aggravées et que le nombre de suicides dans les prisons n'a pas diminué. Le nouveau marketing du wat La notion commerciale semble atteindre les nouveaux dirigeants du WAT. En est la preuve, la réception offerte ce jeudi par le club fanion de Tlemcen à l'hôtel Zianides à toute la famille widadiste qui, en fait, n'est qu'une opération de marketing à l'image des grands clubs « pros » étrangers. L'honneur a été fait aux bailleurs de fonds du club, aussi bien sponsors qu'autorités locales, orchestre andalou, cadeaux, bonbons et tutti quanti. Le président du WAT Yala Abdelkrim et son équipe ont bien compris qu'il faut donner pour recevoir. Hommage aux anciens d'El Madania La commune d'El Madania (ex-Salembier) et l'association Ouled El Houma organisent le 24 octobre au Musée du moudjahid de Ryadh El Feth, à partir de 21 h, une cérémonie en hommage à certaines figures emblématiques du football de ce vieux quartier des hauteurs de la capitale. L'hommage sera ainsi rendu à Abdeldjalil Dahmoune, ancien joueur du MCA, à Salah Chebani, membre fondateur de l'Irbem (ex-UPCS) et à titre posthume aux regrettés Braham Derriche, membre fondateur du MCA, Boualem Meddah, ancien dirigeant de l'arbitrage et Abdenour Zidane, ancien arbitre. DEMS d'orthopédie, deux poids, deux mesures Les résidents en chirurgie orthopédique d'Alger ne comprennent rien au système d'examen qui leur est appliqué. Leur cursus comprend, comme pour les autres spécialités, deux ans de tronc commun et deux ans de spécialité. On leur a ajouté, sans texte réglementaire, une 5e année, comme pour les autres spécialités. Pour ces dernières, les examens intercalaires (entre le tronc commun et le DEMS) sont classants, c'est-à-dire qu'ils classent mais ne recalent pas un candidat. Seul le DEMS (diplôme d'études médicales spécialisées), à la fin du cursus, est sanctionnant, c'est-à-dire qu'il peut faire recaler un candidat et l'obliger à repasser l'examen autant de fois jusqu'à ce qu'il l'obtienne. En orthopédie à Alger, cela se passe autrement : l'examen intercalaire de 5e année est sanctionnant. Conséquence : à quelques mois, deux ou trois, du passage du DEMS, un candidat peut être recalé, ce qui est une aberration sans précédent. Il faut signaler que dans les autres wilayas, il n'y a pas d'examens intercalaires, pourtant le DEMS est un diplôme national requérant donc la même procédure sur tout le territoire.