Intoxication collective à Boumerzoug Sept membres d'une même famille, habitant la cité Boumerzoug, ont été transportées, avant-hier, vers les urgences médicales et pédiatriques du CHU Benbadis, suite à une intoxication alimentaire. Les patients souffrant de vomissements et de douleurs abdominales, ont été pris en charge. Selon des sources médicales, les victimes ont tous quitté l'hôpital après avoir reçu des soins ambulatoires. Ces derniers ont affirmé avoir consommé des pâtisseries achetées chez un magasin très connu au centre-ville et dont le local se trouve à quelques encablures de la rue Didouche Mourad. L'on saura d'une source sûre que les analyses du laboratoire des services d'hygiène de la commune ont confirmé la présence de microbes dans les échantillons prélevés pour examen. Cet incident rappelle un autre survenu durant la première semaine du mois de Ramadhan de l'année écoulée. Des dizaines de personnes ont été victimes d'une intoxication alimentaire suite à la consommation de gâteaux fabriqués à base de crème chez un pâtissier du boulevard Belouizdad. Ce dernier s'était vu fermer son magasin pour un mois par les services de la direction du commerce. Y aura-t-il des mesures similaires pour les pâtisseries qui n'hésitent pas à mettre en péril la santé de leurs clients ? Sur un autre registre, l'on apprend que trois autres personnes ont été également victimes d'intoxication à la cité Zouaghi suite à la consommation de petit lait commercialisé dans des conditions douteuses.
Trois décèset 45 blessés sur les routes en dix jours Les services de la Protection civile sont intervenus dans 27 accidents survenus durant la première décade du mois de Ramadhan. Trois décès ont été enregistrés alors que 45 blessés ont été évacués vers les structures sanitaires. Les mêmes services ont noté que le plus grand nombre d'accidents a été relevé sur les routes des communes d'El Khroub, Ibn Ziad et Zighoud Youcef. Cette dernière connaît chaque année de véritables drames sur la RN3. A noter que la plupart des accidents, dus essentiellement à l'excès de vitesse, ont eu lieu quelques heures avant la rupture du jeûne. Les victimes sont des chauffards pressés d'arriver juste avant l'appel du muezzin.
Les fraudeurs à la rescousse De nombreuses destinations sont mal desservies en fin d'après-midi, depuis le début du mois de Ramadhan, à cause de l'absence totale des transporteurs publics et privés. Il s'agit principalement des nouvelles villes Ali Mendjeli et Massinissa, ainsi que les localités de la commune de Hamma Bouziane, à l'instar de Bekira et Djebli Ahmed dont les habitants éprouvent les pires difficultés pour rejoindre leurs domiciles. Une situation qui profitera aux chauffeurs clandestins et autres fraudeurs qui sont par contre disponibles à tout moment, même à quelques minutes de la rupture du jeûne. Ce constat est vrai aussi même après le f'tour et jusqu'à des heures tardives de la nuit. Les banlieusards et les habitants des autres contrées y trouvent leur compte en dépit du prix jugé exorbitant de la course, surtout que la plupart d'entre eux préfèrent les veillées ramadhanesques en plein centre-ville, alors que d'autres sont contraints d' y faire le déplacement à la recherche des habits de l'Aïd dans les magasins des rues Abane Ramdane, Larbi Ben M'hidi et Didocuhe Mourad, qui connaissent un grand rush ces derniers jours.