Apparemment, la frénésie des perturbations et autres instabilités a commencé à regagner du terrain dans les communes de la wilaya de Relizane. En fait, plusieurs indices se sont manifestés, ces derniers temps, pouvant créer des secousses et entraîner par la suite une certaine paralysie dans le fonctionnement des affaires des communes concernées. Ainsi, à l'ouest du chef-lieu de wilaya, 8 membres du conseil municipal de Yellel, qui compte 11 élus, ont décidé, dans une lettre adressée à la tutelle, de retirer leur confiance à leur maire en retenant centre lui la mauvaise gestion et surtout l'entêtement dans la prise des décisions. Situation qui, selon les observateurs, risque de peser le tout son poids sur le rythme du développement local déjà en veilleuse. Au nord de Relizane, précisément à Zemmora, la situation est plus conflictuelle puisque le maire et son conseil se sont enlisés dans une guéguerre depuis les premiers mois de leur installation. Chaque camp s'est alors retranché dans ses positions et la guerre des plaintes et contre plaintes a commencé sans que les uns, ni les autres ne se soucient des préoccupations de leurs concitoyens qui les ont pourtant élus dans l'espoir de les voir servir Zemmora. Le P/APC est appelé à comparaître, encore une fois, devant les juges pour répondre aux accusations formulées, contre lui, par les autres membres de l'assemblée qui ne sont pas encore prêts d'enterrer leurs haches de guerre. A El Hemadena, à l'est, le maire est poursuivi en justice par une veuve de chahid qui, dans une plainte adressée au procureur, affirmait être envoyée à terre par le maire de sa commune qui l'aurait giflé. Enfin, l'on se rappelle les incidents qui ont éclaté à Ouarizane et qui se sont transformés en émeutes où on a enregistré des blessés et des arrestations avec toutefois la démission du maire de la localité.