Depuis son lancement, le centre de Belhandjir a procédé à l'insémination artificielle de près de 18 000 têtes ovines de la région (Naâma, Saida et El-Bayadh) Une importante frange de la population de la wilaya de Naâma tire la totalité de ses ressources du pastoralisme. Une région steppique où l'espèce ovine apparaît comme l'élevage par excellence. De ce fait, le centre d'insémination artificielle situé dans la petite localité de Belhandjir, à 15 km de Ain Sefra, en activité depuis fin 2006, a suscité un intérêt particulier chez certains éleveurs éclairés de la région alors que d'autres, nourris sans doute de préjugés ou peu soucieux, maîtrisant peu les rudiments de la conduite de l'élevage, semblent réticents et assez dubitatifs. Il n'en demeure pas moins que, depuis le lancement de ses activités, ce centre a procédé à l'insémination artificielle de près de 18 000 têtes ovines de la région (Naâma, Saida et El-Bayadh). Une opération améliorant autant les critères génétiques que la productivité et par conséquent le revenu de l'éleveur. Notons par ailleurs que cet établissement est doté d'une dizaine de chevaux (étalons pur sang, barbes) ainsi que d'une station de remonte destinée à la préservation et à l'amélioration de la race équine. Nanti aussi d'un troupeau de près de 800 têtes ovines sélectionnées et vu l'ampleur de ce cheptel à entretenir, prenant de plus en plus l'allure d'un élevage extensif, ce centre étatique cherche désespérément un autre espace plus favorable et plus approprié que Belhandjir. Ce qui, nous dira son directeur, est une véritable préoccupation du moment. Certains avaient suggéré que cette extension pouvait se faire dans la commune d'Ain Benkhelil où les zones de pâturage sont vastes et renommées. Là où, précisément, nous a-t-on appris, des hangars appartenant précédemment à l'Office Régional de Viande Ovine (ORVO) sont disponibles et désaffectés. Cependant, toutes les tentatives auprès des autorités concernées ont été vaines.