A la pêcherie d'Oran, le paysage, s'il est imprégné surtout des odeurs de tous genres de poissons, est surtout dominé par les scènes lamentables des eaux usées à ciel ouvert. Les responsables de l'hôtel de ville viennent de saisir les poissonniers et autres propriétaires des restaurants de l'un des plus célèbres endroits d'El Bahia, afin qu'ils s'occupent eux-mêmes de la prise en charge de l'assainissement des eaux usées. Les commerçants qui se retrouvent dans une situation assez délicate renvoient à leur tour la balle aux élus « dont la principale tâche est d'assurer l'hygiène à tout le monde ». La mairie a bien pris en main l'assainissement dans certains quartiers mais pourquoi pas à la pêcherie ? Certaines informations laissent entendre que le réseau, vétuste dans presque sa totalité, nécessite un budget assez conséquent. L'APC d'Oran n'arrive toujours pas à assurer les différents travaux. C'est ainsi que la réhabilitation de la voirie est devenue un véritable casse-tête pour les élus car tous les quartiers de la ville souffrent de ce fléau qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Deux opérations d'envergure, entrant dans le domaine de la réhabilitation de divers réseaux, viennent d'être entamées par l'APC. Un premier budget de 53 milliards a permis de faire intervenir 24 entreprises au niveau de 70 artères. Alors que la seconde opération pourrait permettre de « renouveler » la chaussée au niveau de plusieurs chemins vicinaux. Rappelons que l'agence nationale d'assainissement (ANA) pourrait bien prendre en charge le problème des réseaux d'assainissement. Pour l'instant, la division communale pour la voirie et la construction (DVC) s'occupe de cet épineux problème.