Le coach adjoint de la JSK, Kamel Bouhellal, pourra finalement diriger cet après-midi le team kabyle aux côtés d'Alain Geiger, à l'occasion de la rencontre face à l'ASK, après que la LNF ait refusé, jeudi après-midi, de délivrer une licence au technicien, faute d'un diplôme de 3e degré, conformément au règlement régissant le premier championnat professionnel de Ligue 1. En effet, Bouhellal nous expliquera que la LNF lui a transmis une dérogation pour les deux premiers matches de championnat, en attendant qu'il obtienne sa licence d'entraîneur CAF, l'équivalent du 3e degré qui l'autorise à driver et diriger une équipe à partir du banc : «J'ai un diplôme d'Etat en sport et de ce fait, je suis en mesure d'entraîner. Pour ce qui est de la rencontre face à l'ASK, la ligue m'a donné une dérogation en attendant l'obtention de ma licence», nous dira le coach adjoint des Canaris, soulagé par cette décision. Dans le même registre et afin de bien cerner ce problème des licences d'entraîneur, après les cas Bouhellal, Chérif El Ouazzani et Fouad Bouali, nous avons joint Boualem Laroum, membre de la DTN (direction technique nationale), qui nous a donné quelques précisions : «La loi est claire à ce propos. Pour être entraîneur d'une équipe de Ligue 1 professionnelle, il faut être titulaire d'une licence CAF, qui est l'équivalent, chez nous, d'un diplôme de 3e degré. A ce jour, nous avons recensé 428 licenciés qui rentrent dans cette catégorie. Il faut savoir aussi que la DTN ne délivre pas de licence, mais des agréments aux entraîneurs qui satisfassent à cette exigence, conformément aux lois internationales du professionnalisme», nous expliquera M. Laroum. Et de poursuivre : «Il y aura une nouvelle session pour la délivrance d'agrément aux entraîneurs retardataires, dont celle de M. Bouhellal est programmée entre la mi-octobre ou la mi-novembre.» «Concernant les cas Bouali et Chérif El Ouazzani, ils sont en train de poursuivre leur cycle de formation et obtiendront leur agrément d'entraîneur conformément au règlement à la fin de leur formation», tout en précisant au passage «pour ce qui est de la main courante, cela relève des prérogatives de la Ligue nationale (LNF)».