Presque quatre mois après l'élection présidentielle, les pouvoirs publics donnent l'impression de vouloir « relancer » une machine qui paraissait bien lourde. La machine des réformes. Il y a d'abord ce cri de colère du président Bouteflika hier au Palais de la culture à Alger, à l'occasion des portes ouvertes sur l'université. Il a critiqué la manière dont la réforme de l'école est menée. Il y a ensuite cette « sortie » du ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, qui a annoncé l'élaboration d'une « nouvelle stratégie » financière en Algérie. « L'Etat veut remettre de l'ordre dans ses affaires financières », a-t-il dit. Ce discours est tenu alors que l'Algérie a atteint un record en matière de recettes pétrolières. Le ministre des Finances a plaidé pour une réduction drastique des dépenses publiques. Il y a enfin cette volonté du ministère de la Communication de reprendre le débat sur la révision de la loi sur l'information. L'installation de la commission de préparation des assises devant discuter de cette question est prévue pour aujourd'hui.