Une enseignante de français d'une école primaire dans la commune de Bouzeguène a pris l'initiative de proposer à ses élèves de 4e année des cours de soutien payants. Certains élèves se sont inscrits et suivent ces cours de français, en dehors de l'école primaire, moyennant 600 DA par mois. Les parents d'élèves s'élèvent contre cette pratique qui « va à l'encontre de l'éthique pédagogique ». « Les 4e années du primaire ne sont pas une classe d'examen et n'ont pas besoin de cours de soutien, surtout pas pour la langue française. Le volume pédagogique habituel est suffisant », dénoncent-ils. Ce qui les indigne le plus, c'est la « ségrégation » qui frapperait, en classe, les élèves non inscrits en cours de soutien. « Ils ne sont pas interrogés en classe, seuls ceux qui paient les cours privés sont stimulés, c'est ce qui nous fait réagir », disent-il.