Les marchés informels, éradiqués il y a peu de temps, ont repris leurs activités au grand dam des habitants des cités et autres quartiers qui assistent impuissants à la dégradation de leur cadre de vie. A la cité Cosider, dans la commune de Bordj El Bahri, les marchands illicites ne se sont pas limités à reprendre leurs anciennes places, mais ils se sont également accaparés de nouveaux espaces pour écouler leurs marchandises en toute impunité. Le nombre d'indus occupants est passé ainsi du simple au double en l'espace de quelques jours seulement. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce marché informel ne figure pas dans les statistiques de la direction du commerce de la wilaya. Il est mentionné dans l'état établi par la DCP au niveau de la circonscription administrative de Dar El Beïda, dont dépend le marché, l'existence exclusive de quatre marchés informels. Il est question du marché de Dergana, Qahouet Chergui, Haï El Djorf à Bab Ezzouar et de la cité 64 Logements à Bordj El Kiffan. Ce décompte ne reflète nullement la réalité du terrain, qui en dit long sur la gestion de l'informel dans la capitale et qui s'apparente à une gestion circonstancielle et hasardeuse.