Le président de l'association USMAlger, Saïd Allik, a réagi au communiqué de la SSPA/USMA, adressé à notre rédaction le 5 octobre 2010, qui n'a pas ménagé l'intéressé dans un passage du document qui met l'accent sur «la défaillance du président du CSA/USMA, en l'occurrence Allik Saïd,quant à la mission qui lui a été confiée par l'assemblée générale du club CSA/USMA pour la vente de 20% des actions sur une période allant du 14 juilllet 2010 au 3 août 2010 ; date limite de souscription qui aurait pu compromettre la création de la société sans l'intervention de l'actionnaire ETRHB/Haddad à l'effet d'éponger les actions résiduelles, engendrées par ladite défaillance. Passé ce délai, le dossier n'aurait pas eu l'agrément de la FAF». M. Allik n'a pas apprécié ces lignes qui le visent directement. Dans sa réponse, il souligne : «A mon corps défendant, je me vois contraint de répondre à ce communiqué que je trouve inexact pour un point et exact à sa fin.» Et il développe : «Ce communiqué est inexact quand il parle défaillance du président du CSA/USMA, car à deux reprises je lui ai dit (probablement à Ali Haddad) qu'il y avait des supporters qui avaient effectué des versements au Trésor de wilaya et qui n'ont pas trouvé ''l'équivalent'' en actions chez le notaire, et ces personnes peuvent témoigner de cette véracité. Je ne peux me substituer ni obliger M. Haddad à remettre les actions à son notaire pour ces transactions.» M. Allik enchaîne ensuite en reconnaissant que le «communiqué est exact quand il dit que son notaire n'a pas évalué le capital social ni fixé les apports en nature... Le travail a été fait par un commissaire aux apports désigné par le tribunal de Bab El Oued pour son exploitation. Quant au capital social, c'est bien au notaire de le fixer et de l'indiquer sur les statuts en faisant la somme des apports de tous les actionnaires, apports en nature ou en espèces dans leur totalité». Tout cela a été mis en exergue dans le communiqué de la SSPA/USMA du 5 octobre. M. Allik conclut sa correspondance par ces lignes : «Nous en déduisons que M. Haddad admet implicitement que son notaire s'est trompé, il ne tient qu'à lui que cette erreur soit réparée pour nous permettre d'apporter un plus à l'USM Alger, ce qui était l'objectif assigné à cette association.» L'homme qui a dirigé avec bonheur l'USM Alger depuis 1994 réitère ce qu'il a toujours dit depuis l'arrivée de Ali Haddad à l'USMA, à savoir : «L'option ETRHB avec Haddad comme partenaire de l'USMA est un bon choix.» Le communiqué de Saïd Allik, après celui de Ali Haddad la veille, clôt-il cette affaire ?