La police de Monréal a annoncé avoir arrêté le présumé assassin du jeune Abdou Bagui, 21 ans d'origine algérienne, tué dans la nuit de vendredi à samedi dernier à la sortie d'un café-bar dans la métropole québécoise. Il s'agit d'un jeune de 23 ans d'origine italo-québécoise qui a comparu jeudi à la cour du Québec et « fait face à des accusations de meurtre au second degré », selon les déclarations à elwatan.com du Service de police de la ville de Montréal (SPVM). Plusieurs versions se disputent les circonstances du meurtre du jeune homme né à Sidi Belabès et arrivé au Canada il y a une dizaine d'années. Selon la police, « le 2 octobre dernier, à la suite d'une altercation qui a débuté dans un bar », le jeune homme « a été retrouvé sans vie dans le stationnement de l'établissement ». Il aurait été poignardé au haut du corps avec une arme blanche. Des sources affirment que, selon les caméras de surveillance Abdou ne cherchait vraiment pas des problèmes ce soir-là et qu'il avait adopté une attitude plutôt pacifique pour désamorcer la situation. Mais l'assassin ne voyait pas les choses de la même manière. La nouvelle a mis en émoi la communauté des Algériens de Montréal. La maison familiale ne désemplissait pas depuis l'annonce de la nouvelle de la mort de ce garçon aimé par beaucoup. Cet élan de sympathie est d'un grand secours pour les parents et la famille du jeune Abdou Bagui qui ont besoin d'être entourés pendant ces moments difficiles. Un groupe sur Facebook a été lancé par les amis de la victime. D'autres ont commencé à vendre des T-shirt à son effigie dans le quartier du Petit Maghreb pour couvrir ses obsèques. Comme la famille a préféré l'enterrer à Sidi Belabbes, une quête a été lancée pour financer son rapatriement en Algérie (http://www.ksari.com). Sa dépouille devra être embarquée sur un avion d'Air Algérie ce soir pour arriver en Algérie demain samedi. D'un autre côté, les services consulaires algériens ont proposé au père de la victime de lui fournir un avocat pour l'assister dans la suite des événements. Kadour Bagui, le père de Abdou ainsi que sa maman, ne se doutaient certainement pas en l'an 2000 quand ils sont arrivés au Canada que leur fils de 11 ans allait connaître cette fin tragique 10 années plus tard.