Les jeunes résidents de la zone d'Etat du Sahel (ex-Moretti) ont organisé, ce vendredi après-midi, un sit-in de quelques heures devant le bâtiment des gardes-côtes au niveau du port de plaisance de Sidi Fredj. Leur leitmotiv : exiger la vérité sur le meurtre, par un hors-bord, de leur ami Boubekeur Guir, pendant qu'il faisait de la plongée sous-marine près de la plage de l'hôtel Sheraton. L'auteur de cet abominable forfait s'est malheureusement distingué par un délit de fuite et de non-assistance à personne en danger. Une délégation a été reçue par l'officier commandant des gardes-côtes. Ce dernier a voulu apaiser la colère des jeunes manifestants en les assurant que tout est mis en œuvre, en collaboration avec la Gendarmerie nationale, pour retrouver le coupable et que justice sera faite. Les enquêteurs seraient sur une piste sérieuse et un bateau a été acheminé vers le centre de criminologie de la gendarmerie à Bouchaoui aux fins d'expertise, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Les jeunes manifestants n'ont pas manqué surtout d'exprimer leur indignation devant la multiplication des accidents en mer, notamment au niveau de la zone d'Etat, une région censée être mieux protégée par les services de sécurité concernés ( marine et Gendarmerie nationale). Une situation de laisser-aller maintes fois dénoncée par les citoyens, sans aucun répondant, y compris de la part de la mairie de Staouéli. Boubekeur est la énième victime de l'incompétence et de l'irresponsabilité. Sa disparition doit interpeller les consciences. Rappelons que le défunt a été enterré à Blida, le jour même où il devait fêter son vingt- troisième anniversaire.