A Tizi Ouzou il y a deux clubs, la JSK, qui reste le monstre sacré de toute la Kabylie et le CRB Tizi Ouzou, un club au passé assez radieux, mais qui ne cesse de broyer son pain noir. ASTO, à sa création par feu Ali Guendouz, NRBTO durant les années de la réforme, puis à nouveau l'ASTO avant que le club de la municipalité ne devienne CRBTO, le second club de la capitale du Djurdjura, devait servir d'antichambre à l'équipe phare de la région, la JS Kabylie, mais par la faute des hommes et leurs dissensions conflictuelles, ce club n'a cessé sa descente aux enfers alors qu'il était promis à un bel avenir. Comme on dit souvent, on ne recrée pas le passé mais on en retient les leçons. Cette saison, l'équipe dirigeante, conduite par le président Mohamed Nesnas, un ancien joueur de la JSK, secondé par Tewfik Chernaï, Arezki Softa, Mohamed Hamidi et Hamid Izri pour ne citer que ceux-là, a axé sa politique sur celle du long terme. Cette saison, l'équipe qui a été remaniée pratiquement à 95%, puisque seuls Cherik, Chouadra, Khif, Mohelbi et Metouk ont fait partie de l'effectif de l'an dernier. Pour le reste des 25 joueurs de l'effectif arrêté, ils viennent de divers clubs de la région. Aussi, après une bonne préparation d'intersaison à El Eulma dans les meilleurs conditions qui soient, le CRBTO a entamé de manière très appréciable la nouvelle saison en régionale II. Le coach Akli Belaïd, bien connu sur la place de Tizi Ouzou, pour avoir pris part à la formation de nombreux jeunes de la JSK du temps où il était membre à part entière du staff de la JSK, est en train de mieux cerner les forces et les faiblesses de cette équipe new-look du CRBTO. Si bien que pour M. Nesnas, cette saison est celle de la transition. Une saison qui doit être avant tout celle du maintien, même si pour les responsables de ce club, une éventuelle accession serait la bienvenue, « mais notre tâche consiste à redonner au club des assises mais surtout à forger une mentalité à toute éprouve basée sur le sérieux et la volonté d'aller de l'avant », soulignera le président qui ne s'enflamme pas trop d'autant que les écueils seront nombreux sur le parcours de son équipe.