Les ruelles ne sont pas bitumées, ce qui a pour conséquence de soulever la poussière dès que le vent se soulève ou au passage des voitures. Les habitants de Haï Nedjma (ex-Chteibo), relevant de la commune de Sidi Chahmi, sont confrontés à divers problèmes ayant trait à leur cadre de vie. Un cadre de vie qui, notamment à l'approche de l'hiver, est loin de connaître l'amélioration souhaitée et revendiquée par ces vingt mille âmes que compte cette bourgade. Une bourgade éloignée à quelques encablures de la wilaya et qui semble vivre à une autre époque. «Nos enfants sont malades par cette poussière envahissante», indique ce sexagénaire rencontré sur les lieux et qui n'a pas manqué de nous signaler les nombreux problèmes auxquels il fait face. «Les ruelles ne sont pas bitumées, ce qui a pour conséquence de soulever la poussière dès que le vent se soulève ou au passage des voitures» poursuit-il. Ce citoyen, tout en interpellant ses voisins à venir nous rendre compte de leurs situations, enchaîne en nous faisant part de l'état de santé de ses petits-enfants devenus allergiques par cette poussière soulevée quotidiennement par les véhicules de passage. «Vous voyez, il suffit d'un peu de vent pour que nos habitations soient envahies par cette poussière» rétorquera cet autre habitant de la cité. Intervenant, cet autre soulèvera le problème de la boue lors des averses pluviales et celui des eaux usées qui stagnent à défaut de canalisations. «J'ai construit moi-même cette fosse sceptique que je vidange régulièrement à prix fort». «Je n'ai pas les moyens de faire comme mon voisin. Aussi je me contente de laisser couler les eaux usées à ciel ouvert» dira cet autre citoyen. Tous s'accordent à dire que leur situation est devenue insupportable. Ils évoquent aussi le problème de l'eau potable qui fait cruellement défaut et qui nécessite le recours aux colporteurs avec tous les dangers que cela comporte. Bitumage des rues et ruelles, évacuation des eaux usées, alimentation en eau potable, autant de problèmes que ces riverains souhaiteraient voir solutionnés. Ils lancent, de ce fait, un pressant appel aux autorités compétentes afin de prendre en charge ce qui constitue la cause de la dégradation de leur cadre de vie.