«De BHL à Glucksmann, de Kouchner à Serge July, une génération marquée par le reniement». A. Burg. Il est aujourd'hui presque banal de constater que l'influence du lobby sioniste est devenue déterminante sur la politique moyen-orientale de la France. Autant sinon plus que l'influence toujours constatée de ce lobby sur la politique étrangère des Etats-Unis d'Amérique, du fait sans doute de la concentration des pouvoirs au niveau de l'exécutif français. Comme le notait récemment un observateur aussi attentif et aussi peu suspect d'antisémitisme que Bernard Guetta, grand journaliste et spécialiste de géopolitique internationale, jamais la politique française n'a été aussi pro-israélienne que depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy. Et s'iI fallait une toute dernière preuve pour cela, c'est le véritable lynchage médiatique de la sénatrice Alima Boumédienne-Thierry (les Verts), «accusée d'incitation à la haine raciale et à l'antisémitisme» pour avoir animé une campagne de boycott des produits provenant des colonies israéliennes de Cisjordanie, campagne pourtant soutenue par de nombreuses associations, partis et personnalités politiques et universitaires et citoyennes. L'arrogance, la mauvaise foi et l'extrémisme des représentants officiels de l'Etat sioniste et de ses colons n'a d'égal que ceux des activistes BCBG qui n'ont jamais autant pullulé dans les médias audiovisuels et écrits français, chargés entre autres de combattre pour ne pas dire stigmatiser tout ce qui critique la politique ou les actions illégales de cette entité criminelle. Et s'iI fallait donner un visage à cela, c'est sans aucun doute celui d'Elisabeth Lévy, la nouvelle égérie du sionisme en France, invectivant Roland Dumas, résistant et fils de résistant exécuté par les nazis, ancien ministre des Affaires étrangères de Mitterrand et ancien président du Conseil constitutionnel qui tentait d'argumenter sa critique de l'agression de la flottille de la paix de Ghaza. L'attitude de cette activiste du sionisme le plus rétrograde représenté par ce qu'on appelle déjà «la gauche réactionnaire», est tout à l'image de cet Etat voyou qui en est à plus de 600 résolutions onusiennes non respectées, mais qui n'hésite pas à invoquer «sa» communauté internationale lorsqu'iI s'agit de couvrir ses crimes de guerre et contre l'humanité. Cette attitude n'a d'égale que celle de Bernard Kouchner insultant l'abbé Pierre le jour-même de sa mort, sous le fallacieux prétexte qu'en défendant Roger Garaudy, l'illustre homme d'église avait «soutenu la remise en cause de la shoah». Dans son livre Lettre à un ami israélien, Régis Debray rapporte la surprenante réponse de diplomates du ministère français des A.E sur le pourquoi des réactions ! L'antisémitisme étant devenu un argument usé et abusé par ce genre d'activistes pour stigmatiser toute critique de l'Etat sioniste, on rappellera quelques faits objectifs récents rapportés d'ailleurs par certains médias et associations civiles israéliennes, mais que la toile de la propagande sioniste tissée au sein des médias écrits et audiovisuels publics et privés les plus influents du monde et dans le monde a limité sinon ignoré la diffusion tant ces informations révèlent de manière indubitable la vrai nature de cet Etat. 100 000 juifs ashkénazes ont manifesté sans la moindre honte leur opposition au partage par leurs enfants des bancs d'école avec des écoliers juifs sépharades parce qu'ils les considèrent comme «moins pratiquants donc moins purs». Une organisation internationale de trafic d'organes d'enfants maghrébins et palestiniens installée en Israël, devenu pour l'occasion une grande destination pour le tourisme médical. Plusieurs agressions mortelles contre des homosexuels au cours d'une manifestation type Gay Pride en Israël. Plusieurs affaires d'agressions sexuelles par les éléments des services de sécurité israéliens sur des enfants prisonniers palestiniens. 10 000 prisonniers palestiniens croupissent dans des geôles, dont un grand nombre de jeunes kidnappés dans des conditions qui rappellent les pires dictatures. Des dizaines de familles palestiniennes de Jérusalem sont systématiquement expulsées avec l'accord sinon le silence d'une Cour suprême complice. Et puis, il y a eu Ghaza, le massacre des civils à huis clos, Ghaza le blocus criminel, Ghaza l'agression des humanitaires. Sans commentaires ! A tout cela, la toile sioniste et ses activistes BCBG infiltrés dans les institutions politiques et sociales et les organisations faiseuses d'opinions les plus influentes opposent, toute honte bue, les roquettes primitives et les discours enflammés du Hamas, le «terrorisme islamiste», «la bombe atomique» iranienne et «l'incapacité» de l'Islam et du monde arabe à construire leur modernité. Et last but not the least, le «calvaire du pauvre soldat» Shalit fait la une mondiale en boucle ! Sans tomber dans l'excès de la théorie du complot, il est possible d'affirmer que l'Etat d'Israël qui est un Etat militarisé à l'extrême, comme seuls l'Etat nazi et les anciens Etats est-européens ont pu l'être, se considère en guerre permanente, et à ce titre utilise l'action psychologique comme une arme de combat et développe à l'échelle mondiale, puisque le conflit israélo-arabe est mondialisé, une stratégie de propagande planétaire dont les vecteurs sont justement ces nombreux activistes BCBG, binationaux et aux motivations combien suspectes lorsque ces dernières sont invoquées de manière quasi incantatoire comme étant «la défense de la démocratie» et des «valeurs occidentales». Comme l'Etat sioniste qu'ils essaient de «protéger», ce sont surtout des renégats et voyous de surcroît !