Les habitants de la nouvelle cité, dans la ville d'Azazga ont occupé durant plusieurs jours le siège de l'APC pour protester contre les autorités locales qui n'ont pas apporté de solution à leur calvaire qui perdure depuis des années. Occupant le siège de la mairie, une cinquantaine de personnes attendent dans la cour leur délégation qui a été reçue par l'administrateur de la commune et un représentant de la daïra. Une action similaire a été observée par ces citoyens il y a 15 jours, et un PV a été établi et signé par les différentes parties, portant l'engagement de l'administration locale à transmettre la requête au wali de Tizi Ouzou. Après trois heures de négociations, les représentants des habitants de la cité quittent la réunion en affirmant que « l'administrateur communal ne fait qu'envenimer la situation au lieu de l'apaiser ». Ils ont découvert qu'une correspondance émanant du wali en date du 15 octobre dernier sous la référence de 1161/CAB/AF, c'est-à-dire à la veille de la première protestation, instruit les autorités locales d'appliquer la fameuse décision sous le n° 609 du 29 août 2001 portant « cession de la cité au profit des locataires ». Les citoyens dénoncent le manque d'information de la part de l'administrateur de la commune. « Il aurait pu nous aviser du fax provenant du wali et on n'en arriverait pas là », disent les représentants des 88 familles concernées. La régularisation foncière de cette zone située au centre-ville d'Azazga permettra sans doute l'apaisement de ce conflit qui oppose les résidents aux autorités locales. « On compte occuper les lieux jusqu'à la venue des autorités compétentes, à savoir le wali, sinon jusqu'à satisfaction de nos revendications », indique un représentant des citoyens.