Le procureur de la République près le tribunal de Boudouaou a requis, hier (lundi 25 octobre) en fin de journée, des peines de trois ans de prison ferme à l'encontre de cinq jeunes émeutiers, arrêtés il y a une semaine au cours des affrontements ayant opposé les jeunes du quartier de Ben Merzouga, dans la même commune, aux forces de l'ordre. Les mis en en cause ont été poursuivis pour "coups et blessures volontaires, attroupement illicite et atteinte à l'ordre public ». Ils ont été mis sous mandat de dépôt mardi dernier. Le procureur a requis également, lors de la même audience, une peine de 2 ans de prison ferme à l'encontre des 23 autres émeutiers habitant la même localité pour «atteinte à l'ordre public ». Ces derniers ont été mis en liberté provisoire par le juge d'instruction du tribunal de la circonscription au lendemain de leur arrestation. Lors de leur comparution, les accusés ont tous nié les griefs retenus contre eux. Pas moins d'une quinzaine de gendarmes, blessés lors des affrontements, ont assisté au procès en tant que victimes. Les avocats de la défense ont insisté, lors des plaidoiries « sur l'absence de preuves (photos) justifiant les accusations portées à l'encontre de leurs clients. Le verdict sera prononcé le 8 novembre prochain.