Un comité de soutien pour les non-jeûneurs d'Ighzer Amokrane, dont le procès est prévu pour le 8 novembre prochain, est né récemment à Béjaïa autour d'un noyau de militants regroupant diverses sensibilités politiques. Ce comité, né à l'initiative de la LADDH de Béjaïa, se donne pour mandat de «coordonner les actions de défense des libertés». Il appelle notamment à un élan de solidarité avec les prévenus ainsi qu'à une large mobilisation des citoyens devant le tribunal d'Akbou, le jour du procès, pour exiger «l'annulation des poursuites et le respect des libertés individuelles et de la liberté de conscience». Pour rappel, les prévenus de l'affaire dite des non-jeûneurs d'Ighzer Amokrane sont poursuivis pour atteinte à l'un des préceptes de l'Islam, à savoir la non-observation du Ramadhan, en vertu de l'article 144 bis 2 du code pénal.