La couverture englobe la santé du travailleur ainsi que l'assurance d'un revenu en cas de chômage. Plus de 35 000 travailleurs non déclarés sont enregistrés annuellement dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (BTPH), selon ce que révèle la Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries relevant de ces secteurs (Cacobatph). «Le bilan fait suite aux visites inopinées effectuées régulièrement par des contrôleurs de la caisse dans des entreprises dans les secteurs du BTPH», déclare le directeur général de la Caisse, Mourad Zemali, cité par l'APS. M. Zemali précise que son organisme joue un rôle important dans le contrôle et la lutte contre le phénomène du travail informel dans les secteurs du BTPH ; il ajoute que les agents de la caisse ont contrôlé, à la date du 30 septembre dernier 9500 entreprises à travers 3739 chantiers. S'agissant des salariés déclarés dans les secteurs du BTPH et affilés à la Cacobatph, le même responsable a relevé qu'à cette date, leur nombre a atteint 1 010 172 travailleurs au niveau de 69 500 entreprises. Les missions principales de la Caisse consistent, essentiellement, à assurer les prestations de congés payés aux travailleurs salariés déclarés des secteurs du BTPH. Ces prestations représentent, selon M. Zemali, un élément de protection sociale et de préservation de la force de travail. «L'entreprise cotise durant l'année à la Caisse pour le travailleur salarié déclaré, le cumul de ces cotisations permettant à ce travailleur de bénéficier d'un congé calculé sur la durée du travail que le salarié a assuré», a encore expliqué M. Zemali. Le droit au congé est ouvert dès lors que le travailleur justifie d'une période travaillée supérieure à 15 jours ouvrables ; la durée maximum des congés est d'un mois et une semaine, selon le directeur général de la Caisse. A propos de l'indemnisation du chômage intempéries au profit des travailleurs salariés déclarés dans les secteurs du BTPH, autre mission de la Cacobatph, M. Zemali a indiqué qu'au 30 septembre dernier, 40 696 salariés ont été indemnisés. Le chômage intempéries est dû aux arrêts de travail liés aux conditions climatiques qui se traduisent par le chômage forcé et momentané des travailleurs, et de ceux activant dans des conditions exposant leur santé aux aléas climatiques. La couverture englobe, donc, tant la santé du travailleur que l'assurance d'un revenu minimum en cas de chômage pour cause d'intempéries.