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Ville de Béjaïa : La cité EDIMCO abandonnée Bejaia : les autres articles
Publié dans El Watan le 10 - 11 - 2010


Routes et trottoirs défoncés, égouts à ciel ouvert, ordures sur la chaussée, odeurs nauséabondes, éclairage public absent ou déficient, la liste des défaillances est longue. Le quartier de l'EDIMCO est considéré comme le nouveau centre-ville de Béjaïa. Pourtant, il offre un visage des plus hideux qui puisse se trouver pour un chef-lieu de wilaya. Depuis des années, ses habitants, regroupés au sein d'associations, désespèrent de trouver une oreille de responsable pour dire à quel point leur cadre de vie s'est détérioré. Routes défoncées, trottoirs abîmés, égouts à ciel ouvert, monceaux d'ordures sur la chaussée, odeurs nauséabondes, parking squatté, éclairage public absent ou déficient, la liste de leurs litanies est aussi longue que celle des promesses non tenues qu'on leur a faites. «Ce qui est encore plus humiliant est que les autorités ne daignent même pas répondre, ne serait-ce que par écrit, à nos doléances», dit un médecin installé dans ce quartier depuis des années. Ce sentiment d'injustice et d'abandon est partagé par l'ensemble des habitants, des commerçants et des présidents d'associations qui ont pris attache avec notre rédaction pour lancer un véritable cri de détresse. Le parking de la cité est squatté par les bus de transport urbain et les engins de travaux publics. Cette aire de stationnement crevassée se transforme en piscine aux eaux stagnantes à chaque fois qu'il pleut. Faute de passerelle et de ralentisseurs, la double voie du Boulevard Krim Belkacem est devenue un danger permanent qui n'arrête pas de faucher des vies innocentes. La route entre le marché et la cité n'a pas été bitumée depuis des lustres et elle est également inondée à chaque averse. Les nombreux nids de poule sont devenus le cauchemar des automobilistes qui sont nombreux à avoir éclaté le cratère de leurs véhicules dans ses profondes crevasses. Par ailleurs, l'absence de l'éclairage public de l'ancien Souk El Fellah jusqu'au marché a fait que ce tronçon est devenu un lieu propice aux vols et aux agressions des citoyens. Problèmes sanitaires Le marché de l'EDIMCO, qui se tient deux fois par semaine, pose également de multiples problèmes aux riverains qui ne peuvent plus accéder à leurs domiciles à cause des stationnements sauvages et des encombrements. « A midi, je suis obligé d'acheter des pizzas à mes enfants lorsqu'ils reviennent de l'école, faute de pouvoir accéder chez moi», soutient un habitant. En cas de malade ou de femmes enceintes à évacuer d'urgence, il leur est également impossible d'envisager d'accéder à leurs domiciles. Le marché, dont la délocalisation a pourtant été promise par les autorités il y a de cela plus de deux ans, crée d'autres problèmes d'ordre sanitaires et environnementaux comme les tonnes de déchets qu'il génère et qui sont laissés sur place ou jetés dans l'oued mitoyen. L'assainissement est un autre problème qui n'a toujours pas été résolu.Des odeurs nauséabondes montent des égouts bouchés ou qui s'écoulent à ciel ouvert un peu partout. «Tous les avaloirs sont bouchés de l'université jusqu'à la Cité. Pour ne pas être inondés, nous sommes obligés de déboucher nous-mêmes ces avaloirs à chaque pluie», témoigne un commerçant. Ainsi, eaux pluviales et eaux usées s'écoulent sur le trottoir ou la chaussée dans l'indifférence générale. «La nuit, les camions font un boucan d'enfer quand leurs remorques rebondissent sur les nids de poule. Nous sommes, à chaque fois, réveillés en sursaut», raconte un habitant. La CNEP tour, au niveau des 37 logements EPLF pose également problème. La CNEP, qui a acquis des locaux au rez-de-chaussée de cette tour les a abandonnés depuis une dizaine d'années. Ces locaux inachevés sont devenus des dépôts d'ordures infestés par les rats et par là même, un potentiel foyer de maladies pour tous les riverains. «C'est un véritable calvaire que nous vivons. Nous sommes abandonnés par les autorités à notre triste sort», clament les habitants qui n'excluent plus le recours aux actions de rue si les autorités de la ville persistent dans cette attitude jugée irresponsable et méprisante.

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