Décidément, l'absence de remise des lieux en l'état est devenue un véritable casse-tête tant les désagréments que cela cause aux riverains, après le passage des intervenants dans la voirie, sont légion. C'est le cas de certaines entreprises, sous-traitant avec Sonelgaz ou la Seaal qui ménagent leurs efforts, ne jugeant guère utile d'assurer la remise des lieux en l'état. Il est très rare en effet, de voir une entreprise achever les travaux correctement sur une voie publique, préférant laisser les tripes de la chaussée ou du trottoir en l'air. Pourtant, la loi est on ne peut plus claire comme de l'eau de roche lorsqu'il s'agit d'exécuter des travaux sur le domaine public, où seul le permissionnaire a la charge d'assurer, lors des travaux de voirie, la remise des lieux en l'état (voir décret exécutif -n°04-392 du 1er décembre 2004). «On ne comprend pas les raisons qui poussent les entreprises à abandonner le chantier après qu'elles eurent intervenu pour placer ou réparer une canalisation de gaz ou d'AEP», fulminent les riverains de la rue Omar Benaïssa. Ces derniers tempêtent contre le sous-traitant de la Seaal, qui semble avoir pris la tangente. Il n'en a cure de l'achèvement des travaux, après avoir réparé une fuite d'eau – après six mois – au niveau du n° 62 de ladite rue. Bien que la Seaal se donne les moyens pour honorer son contrat de performance au niveau de la wilaya, des couacs persistent cependant çà et là sur le terrain. L'on est apostrophé par l'amer constat que nous offrent les travaux exécutés par les sous-traitants lorsqu'il s'agit de la mise en place des nouvelles niches pour compteur ou celui des vannes en fonte auxquelles ont été substituées des vannes-gadgets mises en terre dans les rues de La Casbah. L'on remarque, non sans amertume, le couvercle arraché de ces vantelles inappropriées couleur brique, au milieu de la voie piétonne fangeuse et dépavée. Là, aussi, l'on est en droit de nous interroger sur la force agissante des services techniques de l'Apc – actuellement sans chef d'exécutif – et si le maître d'ouvrage opère des contrôles pertinents sur les intervenants qui, soit dit en passant, demeurent réfractaires à la belle ouvrage.