Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond au niveau de certains Epic de wilaya à qui des travaux de voirie sont confiés. C'est la récurrente question de la remise en l'état de la voirie dont les textes sont pourtant clairs comme de l'eau de roche. Autrement dit, le permissionnaire en charge d'intervenir sur un réseau routier est tenu de remettre à neuf, après les travaux de remblai, la route. Il n'est pas rare de constater les travaux viciés qui caractérisent les passages piétons et la chaussée. A l'image des opérations du nouveau raccordement au gaz et à l'aep dont les travaux entrepris sur le trottoir ne sont jamais achevés, laissant des boursouflures. C'est le cas aussi — les exemples sont légion — d'une opération de réparation d'une conduite d'aep (au niveau du 62, rue Omar Benaïssa), suite à laquelle une entreprise sous-traitante a été dépêchée sur les lieux pour assurer le bitumage. L'entrepreneur en question a excellé dans le travail expéditif, tant la prestation a été menée de manière aussi bâclée que grotesque avec une vanne, une grille d'avaloir et des caniveaux complètement bouchés par le tapis de bitume. Il a fallu l'intervention des riverains pour rectifier le tir avec les moyens du bord pour désobstruer le passage d'eau et enlever les gravats abandonnés par l'entreprise. La question dès lors qui se pose avec acuité est la suivante : pourquoi il n'y a pas de contrôle avant la réception des travaux par le maître de l'ouvrage ? A qui incombe cette tare ? Qui doit veiller à la conformité des travaux de l'ouvrage ? S'agit-il de l'Apc qui a autorisé l'ouverture du chantier (ODS) ou du permissionnaire qui doit assurer dans les normes requises la remise en l'état de la voirie ? Cette question lancinante reste, en tout cas, toujours d'actualité dans une cité qui souffre de l'incoordination entre les différents acteurs en matière de gestion.