Nouveau coup de gueule des riverains résidant à la 3ème tranche de la cité Bekira. Il s'agit plus précisément des habitants de la cité dite des 316 lots, un quartier pavillonnaire situé sur la partie basse de ce site surplombant la route reliant la zone de Sidi M'Cid au secteur urbain de Bab El Kantara. Ces derniers avaient protesté dans un premier temps contre certains dysfonctionnements affectant leur quartier. Il s'agit en particulier des problèmes d'approvisionnement en eau, de l'état déplorable de la chaussée et de l'aménagement de canalisations en amiante. Les protestataires s'insurgent, cette fois-ci, contre les souffrances endurées par la vingtaine de collégiens fréquentant le CEM Mohamed-Tahar Bougandoura, un établissement situé à 4,5 km de leur cité. «Interdits de cantine pour on ne sait quelle raison, les potaches se retrouvent ainsi exposés, non seulement aux rigueurs du climat dans l'attente de la reprise des cours, mais aussi à une insécurité permanente et au racket d'une bande de loubards redoutée autant par les garçons que par les filles», s'insurgent les parents d'élèves. Ces derniers disent ne plus avoir de recours que cet appel aux médias, considérés comme leur ultime recours, pour attirer l'attention des autorités. En fait, ils demandent que leur progéniture puisse bénéficier, au même titre que certains de leurs camarades, de l'accès à la cantine de l'établissement.