Pour les automobilistes, la traversée de la route de Djebel Ouahch est une dure épreuve. Reliant le rond-point situé à proximité de la cité Saâda Khelkhal au parc d'attractions, ce tronçon ne cesse de connaître de sérieuses dégradations. Les conducteurs d'engins, notamment de bus, connaissent quotidiennement moult désagréments dès l'entame de la pente, du côté du technicum des Frères Lakehal. «On a l'impression de monter ou de descendre des escaliers, ce qui expose les véhicules à une véritable épreuve d'endurance», lance un chauffeur de taxi, qui explique que les gens de sa corporation hésitent toujours à aller plus loin que le rond-point de la cité Emir Abdelkader en raison de l'état de la route. D'ailleurs, cette dégradation a pris de l'ampleur il y a déjà plusieurs mois, surtout depuis que le tronçon est fréquenté par les poids lourds. Des dizaines de camions de gros tonnage passent plusieurs fois par jour pour approvisionner le chantier de l'autoroute Est-Ouest, se trouvant non loin du parc. L'on peut constater ainsi des crevasses et des «bosses» partout, notamment sur le tronçon situé entre la mosquée El Ansar et le CEM Moufdi Zakaria. Les pluies diluviennes que la ville a connues durant le mois de septembre dernier ont compliqué les choses pour le réseau d'évacuation des eaux pluviales, lequel se trouve complètement dépassé. Les conséquences ne se sont pas fait attendre sur la route : celle-ci est devenue impraticable en plusieurs endroits. Lors d'un débat organisé à la radio locale sur les projets d'aménagement urbain dans la ville, des responsables de la direction de l'urbanisme ont fait savoir qu'une étude sera lancée pour la réfection de la route de Djebel Ouahch avec la réhabilitation des voiries. Un projet qui tarde à venir, prolongeant ainsi les souffrances des usagers de cette route.