Hôpital de Collo : Des syndicalistes suspendus Sept paramédicaux de l'établissement public hospitalier (EPH) de Collo, affiliés au syndicat algérien des paramédicaux (SAP), ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre. La suspension, qui prend effet à partir du 14 novembre, leur a été signifiée la veille de l'Aïd. Cette décision est intervenue après plus d'un mois de grève et de conflit opposant les affiliés du SAP à la direction de l'établissement. Les syndicalistes n'ont cessé de camper sur leur position en demandant à ce que « les allocations familiales perçues par les travailleurs de l'hôpital de Collo et qui restent basées sur 300 DA soient alignées sur la base de 600 DA touchés aux autres EPH ». A ce sujet, le directeur, dans de précédentes déclarations, avait tenu à préciser que cette revalorisation ne dépendait pas de ses prérogatives, allant jusqu'à dire: «Nous venons de recevoir une correspondance de la fonction publique qui stipule que ces travailleurs n'étaient pas en droit de demander une telle augmentation des allocations familiales.» Le bras de fer continue donc, et aucune médiation sérieuse n'est venue pour y mettre fin. Les syndicalistes suspendus, dans une lettre adressée au chef de l'exécutif, estiment illégale la mesure prise à leur encontre, puisque, expliquent-ils, la justice ne s'est pas encore prononcée sur leur débrayage. Ils menacent même de recourir à une grève de la faim, au cas où leur suspension ne venait pas à être levée.
Ramdane Djamel : Des archives de la douane ravagées par les flammes Des archives de la douane ont été consumées dans un incendie. En effet, un conteneur entreposé dans l'enceinte de la cité des douaniers, près de Ramdane Djamel, au sud de Skikda, a été la proie des flammes. L'incendie, dont l'origine reste à déterminer, s'est déclaré dans l'après-midi de vendredi et a détruit plus de 80 % des archives contenues dans le caisson en plus de quelques lits déposés près des lieux. L'intervention des éléments de la Protection civile a permis de circonscrire le sinistre. Une enquête a été enclenchée par la direction des douanes afin de déterminer l'origine du sinistre et savoir s'il s'agit d'un simple accident ou plutôt d'un acte criminel.